Algérie

Alimentation en eau potable : Des apports à partir de Menaâ et de la Macta



En dépit des efforts colossaux qu'entreprend l'Etat dans le domaine de l'approvisionnement en eau potable et l'assainissement, il subsiste des insuffisances malgré les statistiques faussement établies qui ne reflètent pas les réalités vécues par les populations», a déclaré le chef de l'exécutif local en marge de la célébration de la journée mondiale de l'eau que le siège de l'ODEJ a abritée mardi. Les réserves cumulées par les trois barrages (Ben-Khadda, Bougara et Dahmouni) débordent et génèrent des remontées d'eaux dans les affluents. Cependant, le chef-lieu qui ne dispose pas de schéma directeur enregistre des fuites nombreuses sur les réseaux anciens de la ville. Des études seront confiées à  un bureau spécialisé, HPO en l'occurrence. Celui-ci sera chargé d'établir un diagnostic notamment au niveau des quartiers Badr, Sonatiba et la Cadat afin de déterminer avec exactitude le niveau et le genre de travaux à  entreprendre. En parallèle, un numéro vert au niveau du cabinet du wali sera mis à  la disposition des usagers pour alerter sur toute fuite, tel qu'annoncé dans un communiqué officiel. Eradication des étables polluantes Le wali, après avoir égrené les multiples projets en cours de réalisation ou à  inscrire dans le cadre du quinquennal pour résorber le déficit dans certaines zones, a insisté par ailleurs sur une irrigation d'appoint qui va àªtre renforcée à  la faveur de la réalisation d'un barrage sur oued-Taht du côté de Frenda et de la réalisation de 7 retenues collinaires. L'alimentation en eau potable de la wilaya de Tiaret, qui s'est constamment améliorée durant les dix dernières années, sera renforcée par des apports nouveaux. Premièrement, à  partir d'une ponction de 70.000 des 500.000 m3 jour que les pouvoirs publics centraux comptent acheminer via la Macta pour les besoins de la raffinerie de pétrole et surtout du projet de Menaa. Un projet au demeurant salutaire qui coûterait pour une première estimation plus de 500 milliards de centimes. Contrecoup de toute cette perspective heureuse en matière d'AEP et d'assainissement, la station d'épuration de la ville de Tiaret a pris du retard. Un projet controversé qui a mis dans l'embarras les autorités après que le précédent wali avait signé la réception provisoire. Les réserves se lèvent mais le scepticisme reste grand au-delà de la satisfaction affichée. Parler d'eau, à  Tiaret, c'est incontestablement évoquer le cas de la source Ain-Djenane. Cette séculaire fontaine populaire ne semble pas prête à  faire rejaillir ses eaux pour abreuver ses concitoyens. Pour le wali, la réouverture de la source est conditionnée par l'éradication des étables fortement polluantes qui se trouvent en amont du site. Globalement, la satisfaction reste à  l'égal des enjeux présents et futurs sur une bataille de l'eau qui ne fait que commencer. En plus de la direction de l'hydraulique qui se charge d'élaborer les perspectives, avec moins d'enthousiasme que le passé hélas, il y a l'Algérienne des eaux et l'ONA qui s'impliquent dans la problématique. Le travail de ces deux entités reste conditionné par l'octroi de projets fiables.                          


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