Algérie

Alimentation en eau potable: Beaucoup reste à faire



Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l'eau, la direction de l'hydraulique de la wilaya de Constantine a organisé, hier, des portes ouvertes sur cette ressource vitale au palais de la culture Malek Haddad, sous le slogan «de l'eau pour les villes, répondre au défi urbain». Ont assisté à cette manifestation plusieurs administrations et laboratoires en relation avec ces préoccupations, à l'instar du secteur des forêts, de la DSA, de la Seaco, etc. Six interventions traitant de différents thèmes liés à l'eau y ont été faites, dont notamment celle sur «l'évolution de la qualité de l'eau dans le bassin du Kébir Rhumel», celle sur «l'évaluation des risques de contamination des ressources en eau dans la région de Constantine par les métaux lourds», et aussi celle se rapportant à «la répartition équitable entre les différents usagers et l'utilisation rationnelle de l'eau».

Dans sa courte allocution d'ouverture des travaux de la manifestation, le responsable de l'hydraulique a relevé le caractère vital et indispensable de l'eau à l'homme pour se maintenir en vie, et dont l'accès aux plus démunis doit être par conséquent assuré. Accès aux démunis souligné d'ailleurs par les organisations internationales de l'Onu, ainsi que par les autorités du pays, dont les efforts se sont traduits par des dotations financières importantes pour le secteur de l'hydraulique dans la wilaya.

Ainsi et pour permettre l'accès des plus pauvres à cette denrée indispensable, 9 milliards de dinars ont été consacrés au secteur dans le plan 2005-2009, dont 22 opérations d'une valeur de 3 milliards pour la seule AEP. Alors que pour la période 2010-2014, le montant affecté s'élève à pas moins de 14 milliards de dinars, dont 14 opérations pour l'AEP d'un coût de 3,5 milliards. Les différentes communications ont abordé et insisté sur le caractère vital de l'eau, et donc la nécessité de la mettre à la portée des couches de population les plus défavorisées. Mais elles ont également traité de sa qualité à la consommation, de l'épuration des eaux usées pour en pérenniser la disponibilité, etc. Les techniques les plus appropriées dans la prospection et la lutte contre le gaspillage, l'utilisation, la protection, le contrôle et la gestion administrative de l'eau ont été abordés par le responsable de la Seaco, dans une optique de rationalisation et de répartition équitable entre tous les usagers, dira-t-il.

Enfin, il donnera les chiffres concernant la fin 2010, où il mettra en exergue que 50% des abonnés bénéficient d'un approvisionnement 24 h/24 et 25% d'un approvisionnement de plusieurs heures au quotidien, alors que le reste est alimenté une fois tous les deux ou trois jours. «C'est dire qu'il reste beaucoup à faire pour assurer l'eau dans les robinets de façon pérenne à tous nos clients dans la wilaya, qui demeure notre objectif, mais nous avons encore trois années pour le concrétiser. Ce qui somme toute reste jouable», conclut-il.




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