Algérie

Alima Abdhat présente son nouveau recueil de poésie à la librairie Chaïb Dzaïr : «La poésie est une pensée imagée»



Après avoir signé en 2019 aux éditions françaises D'ores et déjà, son premier recueil de poésie intitulé Colères, qu'êtes-vous devenues ', l'universitaire et poétesse algérienne, Alima Abdhat, revient avec un second recueil poétique, reflétant à la perfection son esprit de poétesse née. Publié aux éditions Anep, ce deuxième recueil Puisque tu es la mer, de 91 pages, se décline sous la forme de quatre-vingt poèmes bien ciselés.Un avant- goût du contenu du recueil en question est d'ailleurs donné par l'éditeur au niveau de la quatrième couverture : «Des mots polyphoniques, des murmures aux amours amniotiques d'une mer en apesanteur, une écriture sublimée dans un face-à-soi cruel et voluptueux. Poésie qui s'incruste avec délicatesse dans les tréfonds universels.» L'enseignante à l'université d'Alger Alima Abdhat, face à de nombreux lecteurs, reviendra sur sa passion qui a nécessité l'écriture de son second recueil de poésie. Elle indique que la poésie l'a habitée très tôt. C'est une promesse qu'elle n'a pas tenue mais qui l'a plutôt tenue. Cette aède est rentrée dans la poésie sans retenu et même à son insu. «J'y suis restée, car c'est un genre qui transforme le monde pour moi en véritable énigme. C'est un jeu cérébral. La poésie est une pensée imagée. C'est même une entrée par effraction que j'ai fait dans la poésie à cette personne étrangère à moi-même. Une personne que je ne connais pas qui m'a guidée, loin de me dissoudre ma personnalité.»
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