Algérie

Ali Yahia AbdenourDroit de réponse



Ali Yahia AbdenourDroit de réponse
Quelques articles de journaux qui reproduisent la déclaration de maître Noureddine Benissad me mettent en cause et me conduisent à vous demander de porter à la connaissance de vos lecteurs les informations suivantes :Le mensonge, moyen politique usuel qui est une imposture politique qui relève de l'irresponsabilité, est condamnable du point de vue éthique et condamnable quand il devient une fin en soi. Cette voie est par avance condamnée à l'échec.
La présentation des faits qui maltraitent la vérité dissimulée et travestie est réductrice et provocatrice.
Il faut décortiquer les arguments présentés pour en démontrer la stupidité.
Il faut dépasser l'obscurité pour arriver à la lumière.
Noureddine Benissad a fait du ridicule son mode de vie et du mensonge son mode de penser.
Mon invitation au conseil national tenu à Béjaïa les 4 et 5 octobre 2013 m'a été adressée le 2 octobre, contrairement aux dispositions de l'article
12 du règlement intérieur qui stipule que le conseil national pour une session ordinaire doit être convoqué quinze jours à l'avance avec l'ordre du jour.
Depuis le troisième congrès de la Laddh qui s'est tenu à la Maison des syndicats les 25 et 26 mars 2010, le conseil national se réunit au siège de la ligue à Alger. Pourquoi le tenir à Béjaïa dans un hôtel de luxe où des sommes très importantes nécessaires aux militants de base dépourvus de tous moyens ont été dépensées.
Militer demande du dévouement, du savoir-faire, du sérieux, de l'objectivité.
Du document qui m'est parvenu du professeur Kamel Daoud, il en résulte que le congrès de conformité qui devait se tenir à Béjaïa, évacué parce qu'illégal, serait un congrès extraordinaire.
Et pour maître Fasla, le congrès permettra d'élire les instances dirigeantes de la ligue.
Dans son interview d'El Watan en date du 5 septembre 2013, Benissad déclare : "En tout état de cause, la Laddh tiendra son conseil national-congrès avant la fin de ce mois de septembre, dans le respect de ses instances légitimes et de ses statuts. Mon mandat se termine à cette échéance, et il appartiendra aux militants de choisir en toute liberté leurs représentants." Maintenant, il déclare que "le congrès de la ligue aura lieu les 6 et 7 décembre 2013". Quelle incohérence ! Il ajoute que "Ali Yahia a été induit en erreur par ces agitateurs".
Il y a 3 mois, le Dr Kamel-Eddine Fekhar, membre du comité-directeur de la Laddh et président de la section de Ghardaïa, m'a informé de son intention de déposer une plainte auprès de la justice pour détournement des fonds de la ligue.
ll avait un argument massue : "Celui qui est au courant d'un vol est complice s'il ne le dénonce pas."
Chouicha Kaddour, membre du comité directeur, et Salim Mechri m'exposent, à leur tour, les graves dangers qui menacent la ligue, du fait que Benissad, détenteur de tous les pouvoirs, foule aux pieds les idéaux et les valeurs des droits de l'Homme qu'il est censé incarner.
J'ai reçu Benissad durant deux heures quinze minutes et je lui ai demandé de réunir les membres du comité-directeur. Ses opposants, du comité directeur, lui ont demandé de le réunir en ma présence, il a refusé. Quelques jours avant le 4 octobre 2013, date de la réunion du conseil national à Béjaïa, Noureddine Benissad a demandé avec insistance à un ami commun que je le reçoive en urgence. Je l'ai reçu en présence de cet ami. Je lui ai demandé de venir chez moi avec trois de ses proches pour rencontrer quatre membres de ses opposants et régler définitivement la crise par la désignation d'une commission de préparation du congrès de la Laddh qui arrive à échéance, et non du congrès de conformité qui n'est qu'une simple formalité. ll m'a répondu le lendemain par le truchement de cet ami que
"ses amis ne désiraient pas rencontrer leurs adversaires".
Benissad a fait la génuflexion attendue par le ministre de l'Intérieur à qui il a demandé, toute honte bue, de faire du congrès de conformité le vrai congrès de la Laddh, avec sa désignation comme président pour les quatre années à venir.
François Mitterrand écrivait : "Sur le chemin de la trahison, il n'y a que le fleuve de la honte à traverser."
En ce qui concerne les biens de la Laddh, Benissad et ses proches ont fait leur, la maxime de Staline : "Ce qui est à moi est à moi, ce qui à toi (à la ligue) est négociable."
Benissad mène une campagne de mensonges, de désinformation, qui n'est qu'une diarrhée verbale nauséabonde et délirante qui déblatère sur tout, écartant même le minimum de rectitude intellectuelle nécessaire.
Je ne me suis jamais immiscé dans le fonctionnement de la Laddh depuis mon retrait, sauf à deux reprises : après le troisième congrès de la ligue de mars 2010, j'ai demandé à trois reprises à Mustapha Bouchachi de renoncer au pouvoir personnel sclérosé, détestable et envahissant, en ne désignant pas lui-même le comité directeur qui est l'exécutif de la ligue.
Dans la mémoire collective des militants des droits de l'Homme dans le monde, jamais un tel cas de figure qui défigure les droits de l'Homme ne s'est présenté. Là est le vrai problème.
Ma deuxième intervention remonte au début de cette crise pour la dépasser.
ll est temps que le bon sens et la raison habitent les esprits.
Alger, le 10 octobre 2013
me A. Y. A.
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