Exercice - Il existe de nombreux moyens d'arrondir ses fins de mois : des cours à domicile à la réparation d'appareils électroménagers, nombreux sont les petits boulots qui permettent de finir le mois en toute tranquillité.Beaucoup d'enseignants dispensent des cours supplémentaires aux élèves, notamment ceux des classes d'examen, en contrepartie de sommes d'argent. Ces cours sont en effet devenus indispensables pour beaucoup d'élèves, notamment ceux des classes d'examen telles la 4e année moyenne et les classes terminales au lycée.
Ces cours sont généralement assurés par des enseignants exerçant dans les CEM et dans les lycées, et qui proposent des cours à domicile à certains élèves, notamment ceux issus de familles aisées.
D'autres, par ailleurs, offrent leurs services aux élèves au niveau des maisons de jeunes et différentes salles aménagées à cet effet. «Je suis enseignant vacataire et mon salaire actuel est insuffisant pour subvenir à mes besoins et ceux de ma famille c'est pourquoi je donne des cours supplémentaires à domicile à quelques élèves» nous dit un enseignant. Pour sa part, Ali, retraité d'une grande entreprise nationale, dispense des cours d'allemand à quelques élèves du lycée international Alexandre Dumas de Ben Aknoun. Ali n'a pas fait d'études en littérature allemande mais il a séjourné pendant 5 ans dans l'ex République démocratique allemande (RDA) dans les années soixante-dix où il a suivi des études d'ingéniorat.
Des ouvriers de l'Entreprise nationale des industries électroménagères (Eniem) offrent leurs services aux clients de cette entreprise et d'autres clients aussi. En effet, leur savoir-faire et leur longue expérience professionnelle leur permettent d'assurer des réparations à domicile du matériel acheté à l'Eniem.
Mais surtout, ils procèdent au montage des différents appareils électroménagers achetés à l'Eniem. C'est le cas de Mustapha, un jeune technicien en froid qui offre ses services à domicile.
Ce jeune, toujours souriant, procède à l'installation et la réparation de climatiseurs les jeudi et vendredi à la demande de ses clients. Pour sa part, Ammi Mohamed se consacre depuis son départ en retraite à un nouveau métier qu'il a hérité de son défunt père : le travail de vitrier. Ce sexagénaire arpente la capitale à la recherche d'un client qui veut se faire réparer une vitre cassée.
Cela fait plus de 20 ans qu' il poursuit ses longues tournées à travers les rues d'Alger offrant ses services aux habitants des différents quartiers qu'il sillonne quotidiennement.
Poussant devant lui sa charrette sur laquelle sont posées avec grand soin des vitres de différentes couleurs, qualités et dimensions, en plus d'une sacoche contenant ses outils de travail, un coupe-verre, du mastic, un petit marteau et des petits clous avec lesquels il fixe le verre sur les cadres des fenêtres, portes... avant de placer son mastic tout le long des carreaux.
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Posté Le : 04/03/2012
Posté par : archives
Ecrit par : Info Soir
Source : www.infosoir.com