Ali Mendjeli: Une situation peu reluisante

Le volet de l'hygiène et assainissement au niveau de la nouvelle ville Ali Mendjeli qui a fait couler beaucoup d'encre, ne manque pas de resurgir au devant de l'actualité, provoquant souvent le courroux des habitants, comme cela fut le cas durant l'été dernier. «Aujourd'hui encore, et alors qu'on se trouve aux portes d'une nouvelle saison chaude, la situation en la matière n'est pas reluisante, pouvant à terme déboucher sur une saleté des espaces publics repoussante, pire que celle qui a prévalu l'été dernier», estiment plusieurs riverains des lieux. Ces derniers relèvent que «le risque d'une grave dégradation de l'environnement est multiplié par les centaines d'habitants qui ont récemment déménagé vers leurs nouveaux quartiers à la nouvelle ville Ali Mendjeli».

Le récent découpage de cette dernière agglomération en six zones n'a eu l'effet escompté, car les ordures ménagères s'entassent en plusieurs endroits, notamment dans les coins «cachés» à l'intérieur des immeubles, et qui ne sont pas visibles à partir de la route. En sus, les habitants dont l'inquiétude est grandissante à l'approche de l'été, avec les menaces de maladies et autres prolifération de moustiques et de rats, dénoncent «l'incapacité de certaines entreprises de nettoyage, qui ne disposent pas d'assez de moyens pour accomplir comme il se doit leur mission, à l'exemple de l'absence parfois totale d'agents de balayage, laissant les rues jonchées de détritus et offrant un spectacle désolant». Dans ce sillage, plusieurs résidents relèvent avec dépit la prise en charge «laborieuse» des artères principales de la ville, «alors qu'à l'intérieur, devant les habitations, les choses vont de mal en pis».

Contacté par nos soins, le délégué communal de la nouvelle ville Ali Mendjeli «déplorera le manque de personnel, handicap majeur pour pouvoir s'occuper de tous les sites sur un même pied d'égalité en matière d'assainissement». Pourtant, plusieurs formules sont consacrées au recrutement de ce genre de personnel... «Il faut seulement songer à affecter son quota à la nouvelle ville Ali Mendjeli», indique-t-on.