Ali Mendjeli Un chantier en souffrance et un bras de fer

136 souscripteurs du programmeLSP, à Ali Mendjeli, sont montés au créneau en occupant les logements dont ilssont bénéficiaires. Les 136 logements en question dont les travaux ont étélancés le 02/01/2002, pour un délai de réalisation de 18 mois, sont demeurés àl'état de carcasses jusqu'à ce jour. Malgré les maintes tentatives, lesréservataires, pour obtenir «ce qui leur revient de droit» n'ont pu trouver unesolution à ce problème. Les services compétents de l'urbanisme ont été saisisde ce retard dans la réalisation des 136 unités livrées à la dégradation. Lewali, en personne, informé de cette situation a mis en demeure le promoteurimmobilier de se conformer à la réglementation en vigueur régissant la formuleLSP. Au départ, le coût de l'appartement était fixé à 98 millions de centimespour une superficie variant de 60 à 69 m². Aujourd'hui, le promoteur enquestion exige une révision des coûts. Le contrat d'accession à ce type delogement, stipule pourtant dans une close, que les coûts peuvent être révisés àla hausse à hauteur de 0,50%, ainsi qu'une pénalité de retard équivalente, enfonction de la fluctuation des coûts des matériaux de construction. Sur unautre volet, les souscripteurs se plaignent du fait que le promoteur exige deprélever sur les 50 millions de centimes d'aide accordée par l'Etat, 20millions de centimes pour son propre compte, arguant qu'en 2002, l'aide étaitfixée à seulement 30 millions de centimes. Au plus fort, il avoue qu'il nepourra achever les travaux que si les intéressés se décident à lui verser, dansl'immédiat, 27 millions de centimes chacun. La seule alternative, diront-ils,voire le dernier recours, est d'«occuper ce chantier à ciel ouvert qui nousappartient de droit». Nos maintes tentatives de joindre le promoteur, si cen'est une secrétaire que l'on a eu au bout du fil, se sont avéréesinfructueuses.  On apprend que le promoteur etles souscripteurs ont été entendus par les services de la sûreté urbaine de AliMendjeli et devaient comparaître pour instruction devant le parquet du tribunaldu Khroub.