Les évacuations massives de plusieurs bidonvilles vers la nouvelle ville
Ali Mendjeli durant les années 2010 et 2011 qui entre
dans le cadre de la modernisation de la ville de Constantine et l'éradication
des habitations précaires, a obligé le transfert immédiat de plusieurs
centaines d'élèves dans les différents établissements dont dispose la nouvelle
ville.
Vu le retard enregistré dans la réalisation des établissements et des
annexes dont la réception était prévue pour la rentrée scolaire 2011-2012, les
élèves anciens et nouveaux ont été pour ainsi dire entassés dans des classes : 40
à 45 élèves par classe et parfois même plus surtout pour le premier et le
deuxième palier, comme l'ont affirmé des parents d'élèves. Cette situation a
engendré une surcharge insupportable tout en mettant les élèves et leurs
parents dans l'embarras. Selon les affirmations de certains parents, ces
derniers ont été obligés de maintenir leurs enfants dans les établissements de leur
ancien quartier, ce qui a créé plusieurs problèmes de transport et de
restauration notamment. Et toujours d'après les parents d'élèves interrogés, leurs
enfants se trouvent quotidiennement dans des classes qui ne disposent pas de
tous les équipements nécessaires à leur fonctionnement. Parfois, on enregistre
un manque de tables, de chaises, de tableaux, de chauffage, etc. Par exemple
affirment certains, les tables des anciennes classes ne suffissent pas et on
les oblige de s'asseoir à trois par table, avec en plus le bruit durant les
cours ce qui cause un manque de concentration. Et les cours durant le samedi ne
sont pas pour arranger les choses pour les concernés. «C'est trop pour nos
enfants et même pour nous, on se retrouve obligés de rester à la maison même le
week-end», se plaint une parente d'élève. Un autre nous affirme les difficultés
rencontrées pour pouvoir transférer l'un de ses enfants dans une école plus
proche.
Uns situation qui exige selon nos interlocuteurs une prise en charge
effective, immédiate et d'une manière sérieuse par les services concernés afin
que tous les élèves puissent rejoindre leurs classes dans des conditions
normales.
Interrogé pour plus de précision, le maire d'El Khroub
dont dépend la nouvelle ville Ali Mendjeli, a affirmé
que l'opération d'équipement des établissements scolaires de la nouvelle ville
est prise en charge. «Elle est en cours dit-il, et tous les équipements seront
probablement installés à la fin de cette semaine».
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Posté Le : 19/09/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Inès B
Source : www.lequotidien-oran.com