Algérie

Ali-Mendjeli



Ali-Mendjeli
Plusieurs femmes enceintes se plaignent de difficultés qu'elles rencontrent du fait de l'absence du vaccin contre le tétanos dans les cliniques et établissements de santé de proximité, indispensable pour leur éviter des infections graves, et demandent aux autorités concernées de le mettre à disposition en quantités suffisantes. Et cela, ajouteront-elles encore, au moment qu'il faut dans l'intérêt et la santé de la mère et de l'enfant. A l'exemple de celles rencontrées à la polyclinique «Benkadri», située à la nouvelle ville de Ali-Mendjeli, de nombreuses femmes concernées font état de périodes cycliques de graves pénuries.Situation qui les contraint à faire le tour des quelques établissements de santé de la ville, mais souvent sans résultat et se voient obligées de rentrer bredouilles chez elles. «Je suis venue la semaine dernière en vain, dira une des patientes, on m'a demandé de revenir aujourd'hui, mardi, mais malheureusement il n'y en a toujours pas». «Et d'après certains, fera-t-elle encore observer, ce sont tous les établissements de santé de Ali-Mendjeli qui souffrent de ce manque». La pénurie, selon une autre femme enceinte, «touche les différents vaccins» à tour de rôle, parfois c'est celui pour les bébés de 3 mois qui est introuvable, et d'autres fois c'est celui des 6 mois que je cherche moi-même depuis près de deux mois maintenant sans résultat». Et de dénoncer le manque d'organisation qui domine lorsque qu'il y a arrivée de quelques dizaines de doses, tout le monde veut en avoir et c'est à une anarchie indescriptible qu'on assiste, avec bousculade etc.Questionné sur ce sujet, Mohamed Daas, cadre à la direction de la santé et de la population de la wilaya de Constantine, indique que «la distribution du vaccin se fait en conformité avec un agenda tracé par les établissements» et reconnaîtra, implicitement, «des difficultés et un manque du fait de l'importance de la population et de la pression induite, en considération du nombre restreint d'établissements de santé à Ali-Mendjeli». Car il n'en n'existe que trois à Ali-Mendjeli, la polyclinique Benkadri, la salle de soins de la cité AADL et celle située à l'unité de voisinage no 5, qui travaillent selon un agenda hebdomadaire où chaque jour est consacré à la distribution de l'un des vaccins (destinés ou bien aux enfants ou bien aux femmes enceintes). «Cependant et en dépit de cette programmation, le problème de la pression d'une population toujours plus nombreuse entrave et réduit à néant tous les efforts faits dans ce domaine», conclura-t-il.




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