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Ali Laskri plaide pour une autonomie administrative et financière pour booster le développement local Meeting du FFS à Boumerdès



«Le montant de 40 milliards de dinars alloué par l'Etat aux collectivités locales dans le cadre des Plans communaux de développement (PCD) sont insuffisanst et ne répondront plus aux exigences des citoyens», a déclaré, hier, le premier secrétaire national du Front des Forces Socialistes (FFS) lors d'un meeting populaire animé dans la salle de conférences de Bordj Ménaïel, dans la wilaya de Boumerdès.
L'orateur a laissé entendre que les assemblées élues doivent être autonomes sur le plan administratif et financier afin de résoudre les problèmes auxquels font face journellement les citoyens. Le développement local est relégué, selon lui, aux calendes grecques par le pouvoir qui continue de tourner le dos aux exigences des citoyens.
«Notre pays est riche, il peut relever le défi de développement et permettre une vie meilleure aux gens», a-t-il ajouté à une assistance constituée particulièrement de cadres et militants du parti dont des personnes conduisant des listes aux prochaines joutes électorales.
L'orateur a précisé qu'au lieu de mettre le paquet en octroyant des budgets conséquents au développement local, l'Etat fournit des aides financières colossales aux institutions financières mondiales, telles que le FMI, avant de préciser que pas moins de 186 millions de dollars sont dans les banques à l'étranger.
A qui profite cette situation ' s'interroge-t-il avant de préciser que le pouvoir veut installer sa clientèle afin de se pérenniser dans la gouvernance du pays. Une gouvernance qu'il qualifie de catastrophique, mettant le pays à genoux et contraignant les gens à protester dans les rues ou à braver la mer au péril de leur vie. Il plaide pour l'augmentation des budgets alloués aux actions de développement local au même titre que des budgets qui sont alloués aux ministères de souveraineté, à l'instar de la Défense et l'Intérieur.
«L'action du gouvernement qui a échoué sur tous les plans doit être axée sur le développement afin de relever le défi», a déclaré encore l'orateur qui a précisé que son parti milite depuis plusieurs années contre le pouvoir de l'argent et ceux qui bradent les richesses du pays».
Pour une bonne gestion des affaires et une bonne gouvernance au niveau local, l'orateur a appelé, devant son auditoire, à la révision du code communal et de wilaya qui, selon lui, restreignent de plus en plus les prérogatives de l'élu. «Le pouvoir d'action est attribué à l'administration et non pas à l'élu du peuple», a-t-il martelé.
Sur un autre plan, celui de la liberté d'expression et des droits de l'homme, l'orateur est longuement revenu sur le recul de la liberté d'expression en Algérie. Il est même allé plus loin en déclarant qu'il n'existe pas de presse libre en Algérie. «Qui contrôle la presse '»
s'interroge-t-il sans donner de réponse à l'assistance qui le suit dans ces propose et ses gestes. A-t-il oublié le sacrifice des hommes dont plusieurs sont morts pour instaurer une presse libre en Algérie ' Il déclare d'emblée que les journalistes sont marginalisés et censurés par leur employeur avant d'estimer que les hommes des médias doivent eux-mêmes militer pour sortir de cette situation.


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