Algérie

Ali Laskri à Oum El-Bouaghi 'Nos frontières sont menacées"



Le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Ali Laskri, a plaidé, hier, lors d'un meeting animé à la maison de la culture Nouar-Boubakeur d'Oum El-Bouaghi, pour plus de prérogatives aux élus locaux ainsi que des budgets de développement conséquents. 'Au FFS, a-t-il dit, la présence de citoyens sur nos listes signifie militer pour les libertés, pour la démocratie, pour la justice sociale, pour les droits de l'Homme et pour le changement afin qu'il y ait dans notre pays une vraie alternative démocratique pacifique."
Il reviendra sur ce qu'avait dit Hocine Aït Ahmed : 'Il faut que nous fassions une réconciliation nationale historique entre les institutions algériennes et le peuple algérien." Pour lui, il faut réhabiliter les militants du FFS et tous les militants et moudjahidine qui ont été marginalisés dans le pays, victimes de la démocratie, parce qu'ils défendaient les droits des citoyens algériens qui veulent vivre dans une société libre et tolérante. M. Laskri reviendra brièvement sur les législatives et la participation du FFS pour dire : 'Il fallait que l'Algérie soit stable parce que ce qui se passait en Afrique du Nord menaçait l'Algérie. Nous militons également, comme l'ont fait ceux qui ont libéré le pays, pour un pouvoir civil et non un pouvoir militaire." Il évoquera, par ailleurs, la faiblesse du développement local au niveau des communes et des wilayas malgré l'argent qui coule à flots mais, fera-t-il remarquer, la gestion de nos gouvernants est catastrophique. 'Nous formons des cadres qui vont travailler ailleurs, jusqu'à quand resterons-nous comme ça '" s'est-il interrogé.
Il parlera aussi de 'l'inflation, des sociétés étrangères qui viennent prendre des sommes colossales d'argent, de même que 50 ans après l'indépendance, on n'arrive pas encore à avoir un stade. Il faut qu'il y ait un changement radical dans ce pays pour que nous retournions à la bonne gestion. Aujourd'hui, nous avons 185 milliards de réserves de changes, nous avons prêté 5 milliards de dollars au FMI et en Algérie, nous n'avons pas investi ; c'est pour cela que le citoyen fuit le pays et devient haraga". Abordant la situation au Sahel, le premier secrétaire du FFS a jugé que 'notre diplomatie est faible, elle doit bouger sinon le peuple l'écartera, nos frontières sont menacées, parce que ce système est faible, contrairement aux temps de Benyahia où l'Algérie jouait un rôle fort en Afrique".
B. N


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