Algérie

Ali Laskri à Oran : Le FFS répond à ses détracteurs



Après la rencontre tenue vendredi à Constantine consacrée aux fédérations des wilayas de l'Est, c'était au tour des militants du Front de forces socialistes (FFS) de la région Ouest de se réunir hier à Oran sous la présidence du premier secrétaire du parti, M. Ali Laskri. Une rencontre dont l'un des objectifs premiers est d'entamer la « reconstruction et la restructuration » du plus vieux parti d'opposition en Algérie en prévision des prochaines élections locales. Un objectif qui exige, tel que souligné par Ali Laskri, « la mobilisation de tous » en mettant à profit « la dynamique initiée à l'occasion des dernières élections législatives » et qui s'est soldée par un retour « remarqué » du parti, grâce à ses 27 sièges décrochés, au sein du parlement.
Le ton est ainsi donné : « Le FFS va être visible », a affirmé le premier secrétaire général du parti devant des militants venus de Bechar, Mascara, Tlemcen, Mostaganem, Saïda, Tindouf, Sidi Bel-Abbès et Oran. Une affirmation qui prend les allures d'une « mise au point » adressée aux voix discordantes qui s'élèvent au sein même du parti, dont le porte-drapeau n'est autre que l'ancien premier secrétaire du parti, Karim Tabou, et qui accusent ouvertement le nouveau secrétariat national de vouloir « normaliser » ses rapports avec le pouvoir ou encore d'avoir accepté des sièges supplémentaires « non mérités » comme bonus ou récompense à son attitude conciliante avec le pouvoir en place. Des accusations que M. Ali Laskri a une fois de plus condamnées hier avec beaucoup de fermeté, les qualifiant « de graves et d'inacceptables de la part de quelques cadres du parti qui savent mieux que quiconque le poids historique et politique d'un parti comme le FFS et de son chef emblématique, M. Hocine Aït Ahmed ». Un parti, ajoute le même responsable, « qui aurait mérité, s'il n'y avait pas eu de fraude, de décrocher au moins une centaine de sièges au sein du parlement ».
Ceci dit, pour Ali Laskri, l'objectif recherché à travers la participation aux dernières législatives « n'était pas tant de décrocher des sièges au parlement que d'investir dans une mobilisation à la fois au sein du parti qu'auprès de la population », en donnant, a-t-il dit, « la priorité au politique, refusant toutes les formes de violence, et en restant fidèle à la ligne stratégique du parti qui 'uvre pour une véritable alternative démocratique et pour les libertés et les droits de l'homme. Aussi, a-t-il souligné, il y a le contexte régional, avec ce qui s'est passé en Libye et les risques qui pèsent sur le Mali et toute la région du Sahel. Notre participation aux législatives traduit une position claire et franche contre toute forme d'interventionnisme étranger dans les pays de la région de la part de forces néocoloniales qui sont guidées principalement par les cartes souterraines des pays de la région et de leurs ressources naturelles».




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)