Algérie

ALI LASKRI à Boumerdès et à Jijel 'Les militaires doivent voter dans leur commune d'origine"


ALI LASKRI à Boumerdès et à Jijel                                    'Les militaires doivent voter dans leur commune d'origine
Le premier secrétaire du FFS, Ali Laskri, a appelé, lors de son meeting animé à Boumerdès, les militaires à voter dans leur commune d'origine et que cela peut se faire par procuration. 'Partout où nous sommes allés dans les wilayas du pays, les citoyens nous ont demandé de plaider pour le vote des militaires dans leur commune d'origine." Un choix qu'il explique par le fait que le militaire ignore l'environnement général de la commune et n'a aucune appréciation envers les candidats aux élections. Il ajoutera que ces pratiques observées lors des précédentes élections législatives touchent à la crédibilité des élections.
Pour le premier secrétaire du FFS, la gestion actuelle du pays doit changer et restituer la politique au civil afin d'établir un état de droit moderne et libre, où la société civile jouera pleinement son rôle. Selon lui, l'Algérie, avec les moyens et les richesses dont elle dispose, peut permettre un meilleur cadre de vie aux citoyens, mais la mauvaise gestion qui a pris les rênes du pays depuis l'indépendance a plongé le pays dans la médiocrité et la tourmente pour se retrouver en bas de l'échelle dans les différents classements. À Jijel, le chef de file du FFS a commencé son discours par rendre un vibrant hommage aux chouhada qui ont sacrifié leur vie pour que vive l'Algérie indépendante. Le programme du FFS, selon Ali Laskri, est de construire le pays. 'Les candidats de notre parti sont des gens instruits, ils sont prêts à tout pour construire l'Algérie. Alors donnez-leur vos voix le jour du scrutin", a-t-il déclaré. Et d'ajouter : 'Nos candidats seront présents pour les citoyens, ils régleront leurs problèmes et auront un contact direct et permanent avec la population." Visiblement bien briefé sur les problèmes qu'endurent les habitants des zones rurales, Ali Laskri a mis l'accent sur le mauvais état des routes, l'absence des moyens de transport et la galère des jeunes écoliers pour rejoindre leurs établissements scolaires à Texenna, notamment. 'Ce n'est pas normal que des gens vivent dans de telles conditions cinquante ans après l'Indépendance", a-t-il affirmé. Le chef du FFS a également parlé du retard enregistré dans les projets en Algérie.
'C'est désolant de voir ce qui se passe, les projets programmés pour un an durent plusieurs années et, parfois, ne verront jamais le jour. En plus de cela, l'état rajoute de l'argent et personne ne surveille ou demande des comptes... C'est une catastrophe pour l'Algérie", proclamera-t-il. 'L'Etat algérien ne pourra jamais faire de réformes", ajoutera M. Laskri. En parlant de Hocine Aït Ahmed, l'orateur dira que ce dernier est l'homme du 1er Novembre et préfère être président d'une APC élu par la population au lieu d'être chef de l'Etat installé de force. Abordant la situation du pays, Ali Laskri dira que l'Algérie est classée parmi les pays pauvres. 'Comment expliquer le fait que nous soyons classés parmi les pays pauvres alors que nous avons 186 milliards de dollars dans la Banque extérieure mondiale et nous avons pu prêter 5 milliards de dollars au FMI", a dénoncé le chef du FFS. 'Un changement s'impose pour que les jeunes Algériens puissent vivre bien, et c'est la nouvelle génération qui apportera le changement dans le pays. On doit bouger et mettre fin au phénomène de la harga, les jeunes doivent travailler dans leur pays et non pas dans les pays étrangers. Nous sommes en danger, tout ça à cause de l'absence de l'Etat", conclura-t-il.
NASSIM OUHIB/Mouloud SAOU
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