Algérie

Ali Hamani, président de l'APAB



Ali Hamani, président de l'APAB
Les prix des boissons, toutes catégories confondues, connaitront une augmentation au cours de l'année 2017, prévoit Ali Hamani, président de l'Association des producteurs algériens de boissons (APAB), qui était ce mardi "l'invité du direct" sur Radio M.Ali Hamani a évoque plusieurs facteurs pour expliquer une tendance haussière qui avait commencé, d'après lui, il y a quelques années. L'augmentation des prix de l'électricité, en 2016, et dernièrement la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée), mais également la dévaluation du dinar et la hausse des prix des carburants sont autant de facteurs favorisant l'augmentation des prix des boissons en Algérie.La révision à la hausse des prix de certaines matières premières pose aussi un sérieux problème, à l'image du sucre dont la hausse se situe dernièrement, selon M. Hamani, entre 14 et 20%. Une situation qui a poussé les producteurs à négocier avec leur fournisseurs afin d'atténuer l'impact de ces augmentations, explique-t-il.La dévaluation du dinar, ajoute l'invité de Radio M, fait que les producteurs paient plus pour les matières premières importées. « Nous importons les matières premières tels que les concentrés et les arômes (...) qui représentent 30 à 40% de la valeur du produit final », signale le président de l'APAB.Les propositions de l'APABAli Hamani n'a avancé cependant aucun chiffre sur l'augmentation de prix attendue durant l'année 2017. Il précise que les producteurs se concertent sur différentes questions liées à leur profession, mais décident des prix de leurs produits séparément. Mais, souligne-t-il, aucune entreprise ne souhaite augmenter ses prix « car elle doit tenir compte du pouvoir d'achat du consommateur ».« En 2016, les prix des boissons ont connu une légère augmentation, de 3 à 6 %, et l'association avait proposé aux producteurs de faire des efforts pour réduire leurs coûts de production en faisant des économies d'énergie, par exemple. Mais les producteurs ne peuvent pas aller au-delà d'une certaine limite », dit-il.M. Hamani rappelle la suggestion faite par son association aux pouvoirs publics en ce qui concerne la suppression de la TAP (Taxe sur l'activité professionnelle) sur l'activité des distributeurs « quitte à augmenter celle imposée aux producteurs et aux importateurs ».L'objectif de cette suppression était d'intégrer les distributeurs informels dans le circuit légal. L'association a également proposé que la récente augmentation de la TVA épargne la filière des boissons et qu'elle soit imposée à des produits de moins large consommation. L'APB réunit 45 producteurs de boissons qui représentent 85% du marché national des boissons.Twitter


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