A Oran la candidature de Ali Haddad à la présidence du FCE semble faire l'unanimité.C'est ce qui a été constaté lors de la rencontre organisée hier au Méridien et à laquelle ont pris part les adhérents de toute la région ouest du pays. Parmi les points développés pour le mandat prochain, une plus grande proximité avec les pouvoirs publics figure en bonne place. «On ne peut pas couper les ponts avec les pouvoirs publics, nous avons besoins d'eux comme ils ont besoin de nous car nous sommes le premier partenaire par la contribution fiscale et parafiscale», a-t-il indiqué mais, son argument sur «la nécessité de changer pour suivre l'évolution du climat économique» tient beaucoup plus la route.Comme il le dira lui-même dans son discours, il y a une volonté politique de lever les barrières entre les concepts privé/public dans le domaine de l'entreprise. Selon le PDG de Socothyd, Mustapha Achaibou, présent dans la salle, des pourparlers sont engagés pour que l'Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP) fusionne avec le FCE qui compte aujourd'hui 300 adhérents contre 500 pour l'UNEP. Selon lui, seule une dizaine d'entreprises publiques, mais pas des moindres, figure sur la liste des adhérents du FCE.Ali Haddad se soucie également de l'ouverture vers la base et la consolidation de l'organisation du Forum qui, à l'origine, a été conçu comme un groupe de réflexion pouvant émettre des propositions. Depuis, de nouveaux membres ont afflué et la vague d'adhésions se poursuit. Dans la salle, des voix se sont élevées pour revendiquer plus de place aux jeunes entrepreneurs. Dans le monde de l'entreprise, les femmes sont rares mais l'une d'elles a émis des propositions concrètes sur la décentralisation et la nécessité de créer des dispositifs pour aider les sociétés en difficulté.Membre du staff de campagne, M. Metidji (PDG du groupe éponyme) a considéré que le Forum a atteint une taille suffisante pour revendiquer une place de leadership qui lui permet de s'imposer en tant que porte-voix de l'entreprise algérienne. «Nous sommes, indique-t-il, très écoutés à l'étranger et c'est pour cela que nous devons aussi nous ouvrir à l'international.» A ce sujet, le très probable futur président du FCE s'est dit favorable au maintien de la loi des 51/49% pour les secteurs stratégiques mais que d'autres, comme le textile, doivent être libérés pour bénéficier du savoir-faire étranger. Des rencontres similaires sont prévues à Bordj Bou Arréridj, Constantine, Ouargla, Ghardaïa et Alger. Le suffrage prévu le 27 novembre ne présente aucun suspense.
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Posté Le : 09/11/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Djamel Benachour
Source : www.elwatan.com