Le président de Ahd54 appelle les tenants du pouvoir à la «sagesse» et à «l'ouverture», l'urgence étant, selon lui, au sauvetage du pays, à ses yeux, assis «sur un volcan qui peut exploser à tout moment».M. Kebci - Alger (Le Soir) - Des tenants du pouvoir qui, expliquait hier, Ali-Fawzi Rébaïne aux journalistes lors de son traditionnel point de presse, pour le moment, sont loin de «se chamailler» ou de «se disputer âprement» une quelconque succession de pouvoir comme cela est presque quotidiennement évoqué par certains. «Une guerre de succession, je n'y crois pas», soutient-il, justifiant son assertion par le fait que tous les constituants de ce pouvoir, qu'ils soient «du DRS, de l'armée, de la justice ont validé le quatrième mandat présidentiel et ne se soucient que de leurs étroits intérêts personnels».Pour le conférencier, le dépassement de l'actuelle grave crise du pays passe inéluctablement par une feuille de route visant à sauter le verrou de la «gouvernance par procuration» induite par «la maladie du président de la République».Soit la «constitution d'un gouvernement d'union nationale et pas de technocrates» qui, dit-il, «n'a aucun sens», qui aura à organiser une élection présidentielle anticipée, la libération du champ médiatique et l'engagement de mesures d'urgence visant à permettre au pays «l'autosuffisance alimentaire, notre consommation dépendant grandement du prix du pétrole en dégringolade». Ces mesures consistent, explique-t-il, en l'encouragement de l'industrie de transformation, la réforme du système bancaire, le règlement du problème du foncier agricole en rendant la terre à celui qui la travaille, des chambres de commerce à réorganiser de manière à les rendre plus représentatives des agriculteurs, des coopératives agricoles en relation directe avec les marchés de gros et la réorganisation et la densification des marchés de proximité,”?».Car, avertit-il, «le pays est à la croisée des chemins, il est sur un volcan qui peut exploser à tout moment» et les tenants du pouvoir «doivent prendre la mesure de la gravité de la situation».Et de les inviter à plus de sagesse car ils ne peuvent y faire face, eux qui, explique-t-il, «ont bradé près de mille milliards 16 ans durant ne peuvent avoir la confiance du peuple auquel la parole doit revenir».
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Posté Le : 09/09/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M K
Source : www.lesoirdalgerie.com