Le candidat à la présidentielle du 17 avril prochain, Ali Benflis, a proposé mardi à El Oued de mettre en place un ministère des Affaires domaniales capable de gérer la propriété relevant du domaine public (incessible) et la propriété privée."Je préconise de créer un ministère Affaires domaniales indépendant du ministère des Finances pour réglementer le domaine, notamment dans les régions où il est géré par le droit coutumier, comme El Oued", a-t-il souligné lors de son meeting à la salle de théâtre du centre culturel de cette ville.Le candidat à la plus haute fonction de l'Etat a estimé que la gestion du domaine est tellement complexe qu'elle nécessite l'implication d'experts et de spécialistes en mesure de corriger les erreurs.Dans le volet économique, M. Benflis a regretté l'existence d'obstacles à la création de nouvelles usines qui pourraient absorber le chômage, tout en reconnaissant l'existence de zones industrielles dans la région.Face à des centaines de jeunes qui occupaient les deux niveaux de la salle de théâtre, le candidat Benflis a affirmé qu'il lancera un nouveau dispositif en faveur des sans emploi qui leur accordera un revenu national minimum."Ce revenu garantira au jeune une couverture sanitaire et sociale ainsi qu'une formation professionnelle jusqu'à ce que nous lui assurions un travail, mais si le chômeur refuse ce qu'on lui propose, il perdra le droit à ce revenu", a-t-il expliqué au milieu d'exhortations approbatrices.Le postulant à la magistrature suprême a remis en cause les statistiques relatives au taux de chômage, indiquant qu'"il ne peut être fiable en l'absence d'organismes indépendants" habilités à fournir des chiffres.Par ailleurs, Ali Benflis s'est engagé à adopter le système de "concertation et de consultation à priori" dans la gestion mais particulièrement dans l'élaboration des textes de loi, citant l'exemple de la loi sur les associations qui a été élaborée et adoptée mais contestée.M. Benflis a appelé encore une fois les électeurs et la population d'El Oued à aller voter "massivement", "pacifiquement" et "surveiller" les urnes, car selon lui, "la crise de l'Algérie connaîtra son épilogue le 17 avril" en apportant des solutions réelles "qui ne viendront pas par la fraude", a-t-il ajouté.
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Posté Le : 26/03/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : EL OUED
Source : www.aps.dz