Ali Badaoui, contrôleur général de sûreté de wilaya

Lors d'une conférence de presse organisée récemment par la Direction de wilaya de la police de la wilaya de Boumerdès, un bilan a été présenté par le chef de la sûreté ou plutôt le contrôleur général de la DGSN de wilaya, assisté par les officiers supérieurs de son staff, plusieurs éléments d'information ont été rendus publics, à l'instar des crimes et délits enrégistrés au niveau des différentes localités des communes, des daïras et des agglomérations.Ali Badaoui, contrôleur de la sûreté de wilaya de Boumerdès, est un responsable de police respecté et respectueux par la population de Boumerdès. C'est un homme de terrain dont le nom est intimement lié à l'institution des services de police, c'est quelqu'un de particulier étant donné qu'il a connu la décennie noire, il a vécu des vertes et des pas mûres au sein de cette institution.
C'est un personnage doté d'une forte personnalité et d'une grande intelligence et son sens de l'équité est très apprécié, il ne badine pas avec la discipline et a horreur de la hogra et de l'injustice. Et c'est un état d'esprit a fait de lui un responsable de sûreté égal à lui même veillant jalousement sur l'institution de l'Etat. Ali Badaoui connaît le moindre coin et recoin de la wilaya 35, il était officier de police, il a participé à des man?uvres anti-terroristes, il fut nommé directeur de la DGSN de la wilaya de Boumerdès puis contrôleur, il donne l'image d'un chef de sûreté qui domine fort son secteur et qui est très bien écouté. Le poste de responsable pour lui n'est pas un titre honorifique mais un engagement.
Selon lui, si les chouhadas algériens ont versé un lourd tribut du sang pour libérer le pays du joug colonial et nous permettre aujourd'hui de vivre dans un pays indépendant. Il est du devoir des Algériens de l'indépendance de consentir le tribut de la sueur en vue de l'édification de la patrie. Ce tribut de la sueur, des milliers de policiers le versent pour assurer la sécurité des biens et des personnes : l'Algérie dispose actuellement d'une police moderne et forte de ses équipements et de son savoir-faire, mais aussi forte de ses équipements et de son savoir faire, mais aussi forte par la stabilité remarquable de son encadrement et des moyens humains.
Selon le contrôleur général Ali Badaoui, la wilaya de Boumerdès est devenu une région paisible ou des policiers font cas de professionnalisme pour veiller sur la tranquillité des personnes des zones dont ils ont la charge. Il y a quelques années, cet optimisme relevait du rêve : et pour cause les agents de poursuite judiciaire travaillaient dans des conditions difficiles avec l'ancien sytème en matériel. Dactylographie et autres, maintenant c'est le temps aux ordinateurs et à l'internet. La région de la wilaya de Boumerdès était une région à risque, un véritable enfer pour ses enfants. Considérant ce récent passé dramatique qui s'est abattu sur la région, on pouvait craindre un regain de délinquence et de la criminalité. Le premier responsable de la sûreté de la wilaya 35 était au premier rang de bataille durant la décennie noire, il affiche actuellement un optimisme indémontable puisque les statistiques indiques que la région est la moins criminogène.
A la question posée : quelle est au fait la couverture sécuritaire de la wilaya de Boumerdès, Ali Badaoui n'a pas hésité à éclairer notre lanterne du bilan de l'année 2018. Sur le plan des réalisations, les policiers de la wilaya ont eu à traiter durant l'année 2018, 3250 affaires, soit une affaire pour 286 habitants, ils ont arrêté 4435 personnes impliquées dans ces affaires dont 250 femmes, 151 mineurs et 31 étrangers, donc ils ont arrêté 1 suspect pour 210 personnes. Les agressions contre les personnes représentent 58,03% (1 364 affaires) du travail des policiers. On note que 143 femmes font partie des agresseurs, une nouvelle forme qui n'est pas coutume à nos traditions.
Dans le domaine du trafic de drogue, une augmentation par rapport à 2017 de 39,55% en termes d'affaires ( 314, une affaire pour 2961 personnes)- en 2018, 466 dealers ou consommateurs ont été arrêtés, une augmentation de plus de 479%, ce chiffre n'indique pas une augmentation de la criminalité dans ce dossier de drogue, mais c'est la mobilisation des policiers qui ont augmenté leurs résultats. Les services de police avaient constaté que la répression seule ne garantit pas le succès, c'est grâce à la sensibilisation des citoyens, là, on ne manquera pas de louer la contribution des citoyens qui ont aidé les policiers à aboutir à ce résultat. Sans la contribution des citoyens, nous n'aurions rien pu faire, c'est en exploitant les indications des citoyens et de certains suspects qui ont été pris en filature. Pour le contrôleur de police, chaque appel au 1 048 est une action policière, sur ce chapitre. Il y a lieu de signaler que les policiers ont reçu en 2018 (79 655 appels, sur le 1018, le 104 ou le 17) chaque appel a reçu une réponse que ce soit une demande d'information ou pour une demande d'intervention.
De plus, pour nous, chaque appel est une source d'information, rappellera l'officier supérieur qui estime en outre que les numéros verts sont le moyen qui aide à tisser les liens de confiance entre la police et le citoyen. Notre travail est basé sur le renseignement et surtout l'anticipation. Ali Badaoui présente son bilan 2018 tout en étant accompagné des officiers, des chefs de service de la police judiciaire, des responsables de la sécurité routière et de beaucoup de cadres de différents services ainsi de l'incontournable responsable de la communication en l'occurrence celui que les journalistes surnomment Krimo. Ce dernier est le trait d'union entre les services de police et les médias presse écrite, radio et télévision. En fin de compte, il faut signaler que la DGSN de la wilaya de Boumerdès se porte bien.