Ali Baba, les 40 voleurs et la caverne de Moretti !

Que faut-il pour réformer le secteur du tourisme ' Un?? casier judiciaire vierge !
Non, franchement ! Vous n'êtes pas sérieux, Dézédiennes et Dézédiens ! Comment reprocher à vos dirigeants de ne pas avoir bien gouverné la Principauté ' Comment leur faire autant grief de ne pas l'avoir du tout gouverné ' Quand vouliez-vous qu'ils gouvernent le pays, dites-moi, bark ' Au moment où Abdekka ouvrait grand le portail doré de « lebled », ses caisses, ses terres et sa dignité aux Emiratis, au Qataris et aux Saoudiens ' Quand Khelil rédigeait en anglais guttural du Texas l'acte notarié de cession du sol, du sous-sol et du droit de respirer dans ce f? bled ' Quand Bouchouareb s'employait à transformer notre contrée en vaste lego, en garage de campagne où se pratiquait le soufflage de pneus ' Quand des appartements et villas de Moretti et de la résidence dite « d'Etat » ? hachakoum ? se transformaient en banques de l'informel, en cavernes d'Ali Baba et des 40 voleurs, en aire de stockage des biffetons et des bijoux en or et diamants extorqués par le chantage, par les avantages et les concessions sur le domaine public ' Quand de hauts, de très hauts dignitaires, jusqu'au sommet pourri de cette pyramide mitée, ne lâchaient plus rien dans leur rapine, même pas une pompe à essence ou une pizzeria à rafler, vendant et revendant les postes de députés et de sénateurs et se faisant payer les dividendes de ces ventes sur le seuil de Club-des-Pins, en sacs noirs grand format standard, reconnaissables à leur forte odeur de zoubia ' Quand les femmes de ménage faisaient les poussières dans les bureaux de la présidence, du Premier ministère et de plusieurs ministères de « souveraineté » et que s'en échappaient, par les fenêtres, des nuages blancs de poudre de cocaïne ' Soyez honnêtes et dites-moi juste quand ils pouvaient être au service du pays, ces petiots ' Pour s'occuper d'un pays comme la Dézédie, il leur fallait du temps ! Et eux, leur temps était pris. Pris sur nos vies ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
P. S. : dans la chronique d'hier mercredi, j'évoquais un sport qui consiste à frotter un parquet avec un balai afin d'y faire glisser un palet. Et, gros balourd que je suis, j'ai appelé ce sport « badminton » En fait, il s'agissait du curling. Merci aux nombreuses et nombreux lecteurs d'avoir attiré mon attention volage et dissipée sur cette bourde !
Le Fumeur de Thé