Algérie

Algfrie



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Les prix à l'importation ont fortement baissé pour les poudres de lait (-43,5%), suivis des sucres roux et blanc (-18,7%), des viandes (-17,57%), des différentes huiles (entre -2% et -21%), des céréales, semoule et farine (-6,4%). Ainsi, le prix moyen à l'importation de la poudre de lait a baissé à 2.834 dollars/tonne sur les 10 premiers mois, contre près de 5.000 dollars sur la même période de l'année 2014.Le prix d'achat du blé tendre a reculé à 245 dollars/tonne (contre près de 300 dollars/t), tandis que le maïs a baissé à 200 dollars/t (contre 244 dollars). Par contre, le prix à l'importation du blé dur a augmenté puisqu'il a été importé à 452 dollars/t contre 393 dollars/t entre les deux périodes de comparaison. Le prix d'achat moyen du sucre roux est passé à 358 dollars/t (contre 430 dollars/t), alors que le sucre blanc a diminué à 506 dollars/t (contre 622 dollars). Les prix de cinq variétés d'huiles brutes ont également enregistré des baisses: l'huile de palme a diminué à 731 dollars/t (contre 929 dollars), l'huile de soja à 760 dollars/t (contre 921 dollars), l'huile de tournesol à 850 dollars/t (contre 900 dollars) et l'huile de coco à 1.291 dollars/t (contre 1.321 dollars).Les prix d'autres huiles alimentaires brutes ont cependant augmenté de 66% à 4.310 dollars/t (contre près de 2.600 dollars).Outre le blé dur et certaines catégories d'huiles brutes, les autres produits alimentaires qui ont aussi connu une hausse des prix à l'importation sont essentiellement les amandes (+45%), les lentilles (+32%), le double concentré de tomate (+28%), le café torréfié (+19%), l'ail (+16%), les crustacés congelés (+15%), les viandes bovines congelées (+10%), le thé (+6%) et les pâtes alimentaires (+5%). L'analyse des prix élaborée par le ministère du Commerce aborde également les prix à l'importation du ciment. Il est constaté que le prix moyen de ce matériau de construction a enregistré des baisses allant de -1% à -23% selon les catégories de ciment. Par ailleurs, cette même étude porte aussi sur la répartition détaillée des importations par opérateur économique pour les produits alimentaires de large consommation et le ciment.De janvier à octobre 2015, les deux offices de régulation, l'Office national interprofessionnel de lait (Onil) et l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), ont dominé les importations de poudre de lait et des blés respectivement. Ainsi, l'Onil a importé 178.500 tonnes de poudre de lait entre janvier et octobre (55% des quantités globales importées), tandis que les 45% restants sont répartis entre 13 principaux importateurs privés. Les pays fournisseurs de l'Algérie en poudre de lait sont au nombre de 19 dont les 5 premiers sont la Nouvelle-Zélande (42% des importations), la France (18%), la Belgique (10%), la Pologne (7%) et l'Uruguay (6%).Pour les blés dur et tendre, l'OAIC a réalisé la quasi totalité des quantités importées avec l'achat de près de 6,5 millions de tonnes (94,6% du volume global importé). Quant aux importations du maïs, elles ont été effectuées principalement par 9 sociétés privées à hauteur de 89% du total importé, tandis que l'Office national de régulation (ONAB) est intervenu sur le marché du maïs avec 2% seulement des importations globales. Pour le sucre, sur les 11 principaux importateurs privés, une même société est demeurée dominante à la fois pour le sucre roux en assurant 90,8% du total importé pour une quantité de plus de 1,2 million de tonnes (444,7 millions de dollars sur 10 mois), ainsi que pour le sucre blanc en couvrant 48% des importations pour une quantité de 100.310 tonnes (50 millions de dollars).Concernant le café non torréfié, les principaux importateurs sont au nombre de sept (7) avec 52% du total importé qui est de 110.850 tonnes pour une facture de près de 255 millions de dollars. Six (6) autres principaux importateurs ont couvert 38% des importations de café torréfié estimées à 361 tonnes pour plus de 4 millions de dollars. Pour ce qui concerne les importations du ciment, établies à près de 5,2 millions de tonnes pour un montant de 376,6 millions de dollars durant les 10 premiers mois 2015, elles ont été réalisées à hauteur de 39% par 12 opérateurs privés. Par ailleurs, sur les dix premiers mois de l'année 2015, l'Algérie a importé près 11,4 millions de dollars de légumes frais dont 11,3 millions de dollars d'ail et 41.000 dollars d'oignons.En ce qui concerne les importations de fruits frais, constituées essentiellement de 4 produits, elles se sont chiffrées à plus de 230 millions de dollars sur la même période, avec une facture de 141 millions de dollars pour les bananes, de 85 millions de dollars pour les pommes, de 1,8 million de dollars pour le raisin frais et de 1,6 million de dollars pour le citron. Sur la même période, la facture des fruits secs a été de plus 126 millions de dollars composés de 53,1 millions de dollars d'arachides, de 34,6 millions de dollars d'amendes, de 22,2 millions de dollars de raisins secs, de 10,2 millions de dollars de pruneaux secs et de 6,1 millions de dollars d'abricots secs.




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