La Grande commission parlementaire algéro-française, qui s'est réunie pour la première fois dimanche à Alger, constitue un espace de réflexion sur les moyens de renforcer les relations entre les deux pays, a affirmé le président du groupe parlementaire d'amitié «Algérie-France», Belkacem Belabbas.
«La Grande commission est appelée à réfléchir sur les moyens à mettre en 'uvre pour renforcer les relations politiques, économiques, sociales et culturelles entre l'Algérie et la France», a-t-il souligné lors de ces travaux co-présidés par Larbi Ould Khelifa, président de l'Assemblée populaire nationale (APN), et Claude Bartolone, président de l'Assemblée française. «Je suis convaincu que les échanges qui auront lieu lors de notre réunion contribueront à promouvoir nos relations bilatérales», a estimé M. Belabbas à l'ouverture des travaux placés sous les thèmes «L'importance de la dimension humaine dans le renforcement des relations bilatérales algéro-français» et «L'investissement productif et les partenariats entre les PME/PMI». Pour lui, la concertation, la coopération et le dialogue, sont «les maîtres-mots qui ressortent du protocole-cadre de la coopération parlementaire que cette Grande commission est appelée à traduire dans les faits». Il est temps, a-t-il dit, que «les parlementaires algériens et français, qui, d'une manière ou d'une autre, sont concernés par cette relation, s'attachent à doter leur rôle d'un cadre juridique précis, et d'une institution dotée de compétences à la mesure de ce rôle». M. Belabbas a, dans ce sens, rappelé qu'au-delà des échanges économiques et commerciaux, l'Algérie et la France sont liées par une multitude d'accords qui concernent les questions humaines et juridiques ainsi que la coopération culturelle, scientifique et technique. Concernant le volet économique, il a appelé les parlementaires à établir une stratégie permettant l'émergence d'un partenariat mutuellement bénéfique entre les opérateurs algériens et leurs homologues français. Cela permettra aux deux parties, a-t-il poursuivi, de faire face «au défi du redressement productif et de la mondialisation». Au plan international, les Parlements algérien et français, étant membres de nombreuses organisations parlementaires internationales, auront à organiser des consultations régulières sur les questions ayant un impact direct sur leurs pays respectifs. «Les élus peuvent, en effet, promouvoir une meilleure compréhension entre les peuples, tisser des liens culturels entre les sociétés afin que les Etats intègrent, davantage dans leurs relations, cette sensibilité humaine si utile pour l'instauration d'un climat de confiance», a-t-il affirmé.
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Posté Le : 12/03/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R M
Source : www.lnr-dz.com