Algériens et Espagnols parlent partenariat

Au cours de sa première année d'activité, le bureau économique du Consulat général d'Espagne a répertorié plus de 1.000 entreprises espagnoles et algériennes engagées du côté des deux rives dans le partenariat économique et des affaires entre les deux pays.
Des entreprises qui activent dans des secteurs divers, dont les plus importants, «le bâtiment avec sa multitudes de métiers, l'agroalimentaire, la pharmaceutique et le parapharmaceutique, le transport et les hydrocarbures», a expliqué hier à la presse le Consul général d'Espagne à Oran, M. José Manuel Rodriguez Martinez, en marge de l'ouverture à l'hôtel Sheraton du Forum sur «les opportunités de partenariat économique et d'affaire entre l'Algérie et l'Espagne». Une rencontre organisée conjointement par «Casamediterraneo», organisme public espagnol de la région d'Alicante dépendant du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, le Consulat d'Espagne à Oran, l'APC d'Oran et la Chambre de Commerce et d'Industrie de l'Oranie. Ce forum algéro-espagnol, qui fait suite, rappelle-t-on à une rencontre similaire tenue en juillet dernier à Alicante en Espagne, tourne autour des secteurs spécifiques de la promotion immobilière, de la préparation des chantiers, de la construction et la réhabilitation d'immeubles, de chantiers de génie civil, des équipements de bâtiment, des matériaux de construction, des services d'ingénierie et d'architecture et du mobilier et équipements urbains. Pour M. Rodriguez, la création, il y a une année, d'un bureau économique spécialement dédié à la région de l'Oranie traduit une volonté du Consulat général d'Oran à répondre à un besoin et une demande exprimés de part et d'autre par les opérateurs économiques. Dans son intervention d'ouverture, il avait mis l'accent sur les liens forts qui unissent l'Algérie et son pays, comme en témoigne encore aujourd'hui à Oran l'importance du patrimoine architectural, fruit de 1.000 années d'Histoire commune. Une Histoire, a-t-il dit, qu'il faudrait «capitaliser pour augmenter le niveau qualitatif des échanges et arriver à un développement économique profitable pour les deux pays», estimant que désormais «tout passe par l'échange». De son côté, le président de l'Assemblée populaire de wilaya d'Oran, M. Hadjouj, a souligné l'expérience avérée des entreprises espagnoles, notamment dans le domaine de la restauration des sites historiques, mais aussi dans d'autres secteurs tels que la pêche, le transport, le tourisme et l'agriculture. Le P/APW d'Oran n'a pas omis dans ce même ordre d'idées de rappeler l'atout majeur de la proximité géographique entre Oran et Alicante qui s'ajoute aux liens historiques et culturels qui unissent les deux pays. «Les bouleversements économiques actuels imposent désormais une présence plus soutenue aux marchés internationaux», a estimé par ailleurs le représentant de la CCIO. Une présence, a-t-il précisé, «privilégiant la création de sociétés mixtes et le transfert des technologies et des savoir-faire dans un partenariat gagnant, gagnant». A noter que ce forum dédié au partenariat économique algéro-espagnol a vu la participation de quelque 53 entreprises algériennes et 35 autres espagnoles, selon un document mis à la disposition des participants.