Algérie

Algériens à l'étranger : La fin des passeports classiques



Après cette date, les ressortissants algériens immatriculés à  l'étranger se verront délivrer la nouvelle formule du document biométrique, conformément aux exigences de l'Organisation de l'aviation civile internationale. L'annonce faite par Chérif Oualid, consul de Bobigny (France), lors de la réception donnée à  l'occasion des festivités du 1er Novembre, a été confirmée, hier, par un communiqué indiquant que les demandes seront traitées par l'administration centrale, contrairement au passé.
Le dossier  a été allégé de façon significative au regard  du nombre hallucinant de pièces administratives demandées par le ministère de l'Intérieur, au début de l'instauration du passeport biométrique. La demande ne  comporte que huit documents :
1- Un formulaire à  retirer auprès du consulat
2- Un extrait d'acte de naissance S12 délivré par l'APC de naissance
3- La carte d'immatriculation consulaire valide
4- Copie et original de la carte de résidence
5- Attestation de travail ou certificat de scolarité
6- 4 photos d'identité en couleur et numérique
7- Copie de la carte de groupage sanguin
8- Quittance fiscale Les auteurs de cette liste n'ont pas dérogé à  la règle habituelle de la collection insensée de papiers qui n'ont aucune utilité pour le passeport, biométrique soit-il. Ainsi, la carte de groupage, qui relève du secret médical, n'a sans doute aucune utilité pour l'identité de la personne. Son exigence, qui est une particularité algérienne, reste un mystère. Il en est de même pour le certificat de travail et la quittance fiscale qui relèvent, toutes deux, d'un registre étranger à  la possession d'un passeport. Un demandeur étudiant passe, l'année d'après, à  la vie active. Son passeport portera donc une mention désuète. De même qu'on peut passer de la vie active à  la retraite ou au chômage. L'indicateur de profession sera donc un faux. Quant à  la quittance fiscale, elle peut àªtre interprétée comme une connivence inexplicable de notre administration avec le Trésor public du pays d'accueil. Cette désinvolture bureaucratique comporte une grave entorse à  la notion de souveraineté nationale. Le passeport est la propriété de l'Etat algérien. En conséquence, sa délivrance ne peut àªtre soumise à  l'appréciation d'un agent comptable d'un pays tiers. La quittance fiscale apparaît comme nouvelle hérésie administrative qui soulève déjà des commentaires sarcastiques ici et là.   


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