Malheureux finaliste avec le NA Hussein Dey en 2016, en perdant le titre face au MC Alger, l’entraîneur des Canaris veut prendre sa revanche sur Dame Coupe, en remportant son premier trophée avec la JSK demain, à l’occasion de la finale 2018.
- Plus que quelques heures avant la très attendue finale face à l’USMBA. La JSK est-elle prête pour ce rendez-vous?
On a repris le travail dans une très bonne ambiance. La préparation se déroule dans de bonnes conditions. Je me suis surtout basé sur le travail psychologique. C’est une finale et on n’a rien laissé au hasard. On l’a préparée sérieusement et que chacun de nous prenne ses responsabilités, que ce soit les joueurs, le staff technique, ou les dirigeants, et même les supporters, qui attendent de nous le trophée et du spectacle.
A eux d’être fair-play et exemplaires dans les gradins.
- Comment appréhendez-vous cette finale, surtout que généralement les finales se jouent sur des détails?
Dans une finale, ce sont les détails qui font la différence. Il suffit de perdre sa concentration une fraction de seconde, pour voir s’écrouler le travail de toute une saison. Il faudra donc rester très concentré et vigilant durant toute la partie. Mais je dois préciser aux gens que la JSK fera le maximum pour gagner cette coupe. On jouera cette finale à 2000% même si notre objectif principal est le maintien, qui est loin d’être acquis.
- L’USMBA a disputé un match vendredi. Sur le plan récupération, cela constituera-t-il un handicap pour votre adversaire et un atout pour vous?
Pas du tout. L’USMBA est une très bonne équipe, qu’on respecte beaucoup, et qui possède un effectif très riche, contrairement à la JSK avec beaucoup de déséquilibre, sans entrer dans les détails. En plus, vendredi dernier, le coach de l’USMBA a fait un turn-over de son effectif.
- Il y aura de la revanche dans l’air, pour vous d’abord après la finale perdue en 2016 par le NAHD face au MCA, et pour la JSK après celle perdue en 1991 face à cette équipe de l’USMBA…
J’aime les finales et je ne veux pas rater celle-là. Personnellement, je n’ai pas de revanche à prendre sur l’USMBA, mais sur le trophée lui-même que je n’ai pu décrocher il y a deux ans.
Pour la JSK, il est vrai que les anciens veulent leur revanche après la finale perdue en 1991 contre l’USMBA, même si c’est une tout autre équipe. Maintenant, il faudra tout faire pour remporter mon premier trophée et le 6e pour la JSK, le tout dans les règles du sport et dans le fair-play total.
Tarek Aït Sellamet
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 30/04/2018
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Tarek Aït Sellamet
Source : elwatan.com du lundi 30 avril 2018