En l’absence d’une politique nationale de lutte contre le cancer, les statistiques restent ambiguës, la maladie prend de l’ampleur dans notre pays et les pauvres malades sont abandonnés à leur sort, affrontant leur destin sans espoir de guérir un jour.
Devant ce désastre, l’Etat, à travers les hôpitaux, demeure dans le bricolage qui dure. Ni des centres de dépistage à travers le territoire national afin de diagnostiquer la maladie au moment voulu ni les centres de radiothérapie de Ouargla, Constantine et Tizi Ouzou, comme promis par les pouvoirs publics, n’ont vu le jour.
Nos malades meurent en silence avant même le rendez-vous de la première séance de radiothérapie, car deux années d’attente suffiront à la maladie pour ravager le corps du patient.
Au moment où d’autres pays comme la Jordanie, considérée moins riche que nous, maîtrisent beaucoup de maladies chroniques et mortelles telles que le cancer —les oncologues jordaniens arrivent à sauver deux malades cancéreux sur trois et ces derniers retrouveront le goût et le rythme de la vie normale —, nous n'arrivons même pas à diagnostiquer convenablement une méningite, une maladie ancienne, aujourd’hui éradiquée même du Larousse médical, qui a tué deux jeunes dans la wilaya de M’sila.
C'est notre sort à nous les pauvres citoyens, alors que nos responsables et leurs familles se font soigner dans les meilleures cliniques de Londres et de Paris avec les nouvelles thérapies et par les meilleurs spécialistes.
Les convalescences et la récupération physique et mentale aux aux Bahamas sont financées par le Trésor public.
Ali laouari
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Posté Le : 21/01/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: algerie360.com ; texte: Voxpopuli de Ali Laouari
Source : LeSoirdAlgerie.com du lundi 21 janvier 2013