Algérie

Algérie-USA



Algérie-USA
Le commandant-adjoint de l'Africom (commandement des USA pour l'Afrique), Phillip Carter III, a affirmé, hier, que le gouvernement américain continuera à soutenir l'Algérie, dans sa lutte contre le terrorisme dans la région mais aussi soutient les « efforts de paix » conduits par notre pays pour le règlement pacifique des crises malienne et libyenne.Dans une conférence de presse, organisée à la résidence de l'ambassade des USA, à Alger, Phillip Carter III, un diplomate de formation, a salué le rôle que joue l'Algérie, dans la région et affirme que l'armée algérienne est un «modèle de professionnalisme» qui a acquis une expérience incontestable, ce qui lui confère, légitimement, le rôle de «leadership», en Afrique du Nord.Le commandant-adjoint de l'Africom, qui venait de terminer des entretiens avec des responsables militaires algériens, ainsi que le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a été, cependant, peu prolixe, sur la question de savoir en quoi consiste la «coopération technique» entre les deux armées. «Nous sommes là pour connaître les besoins spécifiques de l'Algérie» a t-il déclaré, en soulignant , clairement, que la question des drones n'est pas à l'ordre du jour de sa visite. Idem pour la question des images satellites que pourraient, éventuellement, assurer les USA pour le compte de l'armée algérienne, afin de détecter les mouvements des troupes terroristes, à nos frontières sud. Le responsable de l'Africom, ne s'étalera pas sur le sujet, en se montrant très diplomate à l'égard des journalistes algériens. Il soulignera, toutefois, que «l'assistance technique», apportée par les USA, dépend, principalement, des «limites» imposées par le gouvernement algérien. L'allusion à ce sujet est claire. Il n'est pas question de déployer des troupes US sur le territoire algérien. L'Algérie, faut-il le rappeler, en dépit de toutes les sollicitations, aussi bien américaines qu'européennes, a toujours refusé une présence militaire étrangère sur son sol.D'ailleurs cela a été rappelé par Phillip Carter III, qui soutient, lorsque la question a été évoquée, qu'il n'existe aucune base de l'Africom en Algérie. «Nous sommes là pour écouter et non pas pour imposer, quoi que ce soit, au gouvernement algérien» ajoute le conférencier qui affirme, en ce sens, que la seule base de l'Africom qui existe pour l'heure est située à Stuttgart, en Allemagne. «Les troupes américaines des forces d'intervention rapide basées, à Séville, en Espagne ont pour mission de protéger nos ambassades en Afrique du Nord et au Sahel» a répondu le responsable de l'Africom. «Notre rôle consiste à apporter des appuis pour améliorer les capacités des pays de la région», indique M. Carter qui réitère, encore une fois, une «coopération technique» citant, notamment, la formation de militaires, aussi bien Algériens que d'autres de pays comme la Tunisie. Par ailleurs, pour ce qui est de la guerre fratricide en Libye, le commandant-adjoint de l'Africom dit, clairement, qu'il soutenait la vision algérienne qui appelle à un règlement politique et pacifique du conflit. Le conférencier n'a pas, également, caché sa satisfaction quant aux efforts déployés par l'Algérie qui chapeaute le dialogue et les pourparlers entre l'Etat malien et les différentes factions armées dans ce pays. «Le chemin du règlement des conflits malien et libyen doit passer par les rouages de l'ONU» note, Phillip Carter III qui souligne que la politique américaine n'est plus l'intervention militaire mais le règlement par les voix politiques des conflits, dans la région.Enfin, interrogé sur le prétendu rôle des USA, dans la création de Daech, il a réfuté les accusations, appelant à une coordination internationale pour venir à bout de cette organisation terroriste.




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