« Algérie : une société fermée dans son ouverture » Deborah Mathilde Camille, Photographe :

L'Algérie est un pays doté d'une culture très singulière. Effectivement, le fait qu'elle soit le fruit du choc entre arabo-islamisation et occidentalisation donne une dimension particulière à la mentalité des Algériens.
L'Algérie est un pays doté d'une culture très singulière. Effectivement, le fait qu'elle soit le fruit du choc entre arabo-islamisation et occidentalisation donne une dimension particulière à la mentalité des Algériens.
La société algérienne est donc divisée en trois catégories principales. D'un côté, les «arabo-islamistes» qui représentent une grande partie de la population et qui se disent conservateurs des traditions musulmanes et arabes. Proclamant, à tort, une société algérienne arabe,ces personnes ignorent que ce qui fait la particularité de la société algérienne est, et restera, sa diversité.
D'un autre côté, on trouve les «Occidentalistes» plus ouverts d'esprit, plutôt laïcs, cherchant à décrédibiliser les arabo-islamistes déjà peu crédibles. Vivant en suivant la façon de vivre occidentale et les principes européens, allant parfois jusqu'à littéralement copier les comportements étrangers. Peut-être le meilleur moyen de s'adapter à la société moderne ' Ils le pensent certainement, mais pas les autres.
Enfin, une minorité de la population représente ce qu'est la population en général, un mix des deux catégories citées. Cette catégorie est bien plus dure à décrire que les autres dans la mesure où elle englobe plusieurs sous-catégories où le mix n'est en rien une science exacte, et chacun le fait à sa manière.
Une autre catégorie existe certes, mais elle est en voie de disparition. Il s'agit des conservateurs de cultures et de traditions régionales telles que l'Amazighité. On ne le rappellera jamais assez, mais historiquement parlant, l'Algérie est avant tout un pays berbère Amazigh et ce, avant d'être pays arabisé ou francophone ou autre. Et bien évidemment, l'africanité' Oui, la première appartenance régionale de l'Algérie reste son appartenance au continent africain.
Ces traditions et appartenances sont les racines et la base de la culture algérienne, mais, ont malheureusement tendance à s'effacer, laissant place à une société dite moderne, mais qui n'a de la modernité que le nom. Une société très occupée à créer des problèmes qui la préoccuperont au lieu de régler ceux qui la préoccupant déjà. Une société qui accorde une grande importance à des détails censés être personnels, et qui en arrive même à oublier les principes de base de la vie en communauté. Une société qui a donc encore beaucoup à apprendre sur la tolérance, le savoir-vivre et le respect d'autrui. Ce message est donc adressé aux jeunes du pays, l'avenir culturel algérien est entre nos mains, nous avons les moyens et l'énergie nécessaire pour changer et faire avancer les choses dans le bon sens. Notre richesse culturelle ne mérite pas la disparition, au contraire, il faut 'uvrer pour la sauvegarde du patrimoine culturel de notre pays. A la nouvelle génération de relever le défi.
La société algérienne est donc divisée en trois catégories principales. D'un côté, les «arabo-islamistes» qui représentent une grande partie de la population et qui se disent conservateurs des traditions musulmanes et arabes. Proclamant, à tort, une société algérienne arabe,ces personnes ignorent que ce qui fait la particularité de la société algérienne est, et restera, sa diversité.
D'un autre côté, on trouve les «Occidentalistes» plus ouverts d'esprit, plutôt laïcs, cherchant à décrédibiliser les arabo-islamistes déjà peu crédibles. Vivant en suivant la façon de vivre occidentale et les principes européens, allant parfois jusqu'à littéralement copier les comportements étrangers. Peut-être le meilleur moyen de s'adapter à la société moderne ' Ils le pensent certainement, mais pas les autres.
Enfin, une minorité de la population représente ce qu'est la population en général, un mix des deux catégories citées. Cette catégorie est bien plus dure à décrire que les autres dans la mesure où elle englobe plusieurs sous-catégories où le mix n'est en rien une science exacte, et chacun le fait à sa manière.
Une autre catégorie existe certes, mais elle est en voie de disparition. Il s'agit des conservateurs de cultures et de traditions régionales telles que l'Amazighité. On ne le rappellera jamais assez, mais historiquement parlant, l'Algérie est avant tout un pays berbère Amazigh et ce, avant d'être pays arabisé ou francophone ou autre. Et bien évidemment, l'africanité' Oui, la première appartenance régionale de l'Algérie reste son appartenance au continent africain.
Ces traditions et appartenances sont les racines et la base de la culture algérienne, mais, ont malheureusement tendance à s'effacer, laissant place à une société dite moderne, mais qui n'a de la modernité que le nom. Une société très occupée à créer des problèmes qui la préoccuperont au lieu de régler ceux qui la préoccupant déjà. Une société qui accorde une grande importance à des détails censés être personnels, et qui en arrive même à oublier les principes de base de la vie en communauté. Une société qui a donc encore beaucoup à apprendre sur la tolérance, le savoir-vivre et le respect d'autrui. Ce message est donc adressé aux jeunes du pays, l'avenir culturel algérien est entre nos mains, nous avons les moyens et l'énergie nécessaire pour changer et faire avancer les choses dans le bon sens. Notre richesse culturelle ne mérite pas la disparition, au contraire, il faut 'uvrer pour la sauvegarde du patrimoine culturel de notre pays. A la nouvelle génération de relever le défi.