Algérie - Une nouvelle loi sur la gestion des rejets solides des ménages et des industries

Il est clair que l’actuelle ministre de l’Environnement et des Énergies renouvelable fait de la gestion des ordures ménagères et de l’économie circulaire un sacerdoce.

«Le ministère de l’Environnement et des Énergies renouvelables va revoir la loi sur la gestion des ordures ménagères, avec la nécessité d’introduction de la notion de l’économie circulaire. Ça sera une action évolutive. Les instances de notre ministère seront présentes pour l’accompagnement de cette nouvelle politique», confie-t-elle à son auditoire, avant d’insister: «Nous ne pouvons pas nous permettre d’utiliser de grosses potentialités foncières pour enterrer des richesses économiques pouvant participer à l’essor économique de notre pays.»

Justement, notre question sur la gestion, à long terme, des ordures ménagères est formulée ainsi: la wilaya de Boumerdès est bâtie sur les plaines de la région. Les villes les plus importantes de cette wilaya sont situées en plaine. Les piémonts et les montagnes de la région sont presque vides. Présentement, cette wilaya construit des CET en plaine. D’ici 10 ans, ces centres seront saturés.

Comment faire par la suite?

«Une instruction dans ce sens a été émise par le Premier ministre. Elle va dans ce sens. En effet, par le passé, le ministère de l’Environnement avait lancé un programme visant à éradiquer définitivement les décharges sauvages dans notre pays. Pour y parvenir, nous avons construit des centres d’enfouissement techniques des ordures ménagères. C’était un programme d’urgence», dira la ministre pour, ensuite, faire l’éloge de l’ancien centre d’enfouissement de Oued Smar dans la wilaya d’Alger qui constituait, selon elle, «un point noir de l’entrée Est de la capitale. Il a été transformé en jardin».

Mais nous sommes restés sur notre faim en matière de réponse claire.





Photo ajoutée par Akar Qacentina pour illustration: Un centre d'enfouissement technique (CET) en Algérie. Beaucoup d'espaces pour enfouir nos déchets, faible taux de récupération et des problèmes de pollution des terres et nappes phréatiques...

Abachi L.