Algérie

Algérie - UE : Un observatoire pour les filières agricoles



Algérie - UE : Un observatoire pour les filières agricoles




La création officielle de l'Observatoire des filières agricoles et agroalimentaires, fruit d'un jumelage entre l'Union européenne et l'Algérie, sera effective à la fin de l'année 2014.

A noter que le décret de création de cet observatoire est actuellement en discussion au niveau du ministère de l'Agriculture et du Développement rural. C'est ce qu'a affirmé, hier, Salah Chouaki, directeur adjoint de l'INRAA, lors de la tenue d'un séminaire sur l'état d'avancement des activités de l'observatoire.

Des activités qui ont commencé timidement, il y a une année, en l'absence d'un encrage juridique et d'un statut officiel de l'observatoire.

Ce jumelage financé à plus d'un million d'euros par l'Union européenne vise à appuyer le système d'information agricole et agroalimentaire algérien par le développement des activités de l'observatoire qui se sont focalisés, pour une première étape, sur 5 filières stratégiques, prioritaires pour les pouvoirs publics. Il s'agit des filières céréales et légumes secs, du lait, de la pomme de terre, d'olives et dattes.

Les experts de l'Union européenne travaillent actuellement avec des jeunes ingénieurs de l'Institut national de la recherche agronomique d'Algérie (INRAA). Ils sont seulement 7 membres, ce qui rend la tâche très difficile. Sachant que cette équipe est censée suivre et connaître les prix agricoles, afin d'améliorer les méthodes d'enquête sur les prix. L'équipe compte également collecter et analyser des données technico-économiques des exploitations agricoles.

Une première mission conduite en mars 2013 a permis à cette équipe d'identifier les sources existantes, des données ont été collectées pour 500 exploitations agricoles. Une deuxième mission en mai 2013 s'est penchée sur la constitution de l'échantillon d'exploitation.

Il est prévu, également, l'élaboration d'un outil de campagne des principales spéculations. Une première mission a été déjà lancée en mars 2013, sur la filière pilote de la pomme de terre, ce qui a permis d'évaluer les caractéristiques de fonctionnement de cette spéculation.

Le chef du projet européen a affirmé que le nombre des membres de l'observatoire est très insuffisant, en appelant à ce qu'il y ait des nouveaux postes budgétaires dans ce sens, pour arriver à une moyenne de 25 membres.

Il a également recommandé la mise en place d'une équipe de haut niveau en capacité de collecter, d'analyser et traiter les données relatives aux marchés internationaux. Autrement dit, la création d'une veille commerciale des marchés internationaux des produits agricoles et agroalimentaires, en s'inspirant de celle qui a été mise en place au niveau international.

L'observatoire doit également assurer une observation des entreprises agroalimentaires et des unités de transformation en développement en Algérie.




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