Les prétendants à un logement dans le cadre de l'AADL qui avaient déposés un dossier en 2001 étaient appelés à l'«actualiser » et donc renouveler leur intentions. 30% ne l'ont pas fait. Le Directeur de l'AADL en fait une interprétation «positive ».
L'opération lancée par l'Agence nationale de l'amélioration et du développement du logement (AADL) pour amener les souscripteurs de 2001 à « actualiser » leur dossier a drainé 70% de demandeurs. 30% ne sont pas revenus actualiser leur dossier ayant probablement renoncé à y croire après plus de dix ans de vaine attente. Le directeur de l'agence, M. Elias Benidir, a choisi l'interprétation la plus « positive » possible et qui n'est nécessairement la plus juste. Si seulement 13.000 souscripteurs sur 20.000 se sont présentés au rendez-vous pour actualiser le dossier, avec un taux d'affluence de 60 à 70% par jour, cela le « laisse croire » qu'au « moins 30% des premiers souscripteurs du programme AADL ont pu régler leurs problèmes de logement, par l'aide de l'Etat ou par d'autres moyens, durant les douze dernières années". Une interprétation pour le moins incertaine. La seule certitude est qu'au cours de ces « douze dernières années », les 70% de souscripteurs de 2001 qui sont venus « actualiser » leur dossier sont toujours en attente. « Même si nous avons enregistré plus de 300 désistements, le reste des souscripteurs absents ne se sont pas manifestés, probablement, parce qu'ils ne trouvent aucun intérêt à se présenter à l'agence", a déclaré le directeur de l'AADL.
Pas de date pour les « nouveaux dossiers »
Les 30% d'absents permettent à l'AADL, selon son directeur cité par APS, d'entamer « l'actualisation » des dossiers déposés en 2002 à partir d'avril. Ils sont 32.000 souscripteurs pour l'année 2002 dont les dossiers sont en souffrance. Ils étaient 60.000 pour 2001. AADL compte augmenter ses capacités d'accueil pour traiter 800 souscripteurs par jour. Selon Benidir, l'opération se « déroule bien » et devrait prendre fin en juillet prochain. Les souscripteurs seront convoqués après le traitement de leur dossier pour le paiement de la première tranche. Les dossiers passent par un « fichier national » afin d'éliminer éventuellement ce qui ont eu des logements dans le cadre de la Caisse nationale de logements (CNL), les Offices de promotion et de gestion immobilière (OPGI), la Caisse nationale d'épargne et de prévoyance (CNEP), les entreprises de promotion du logement familial (EPLF). Les souscripteurs «agréés » ne connaitront le prix de leur logement qu'une fois les chantiers de construction entamés, « probablement, au cours du mois d'avril prochain, a-t-il dit. L'AADL qui traite des dossiers d'il y a plus de dix ans n'a pas encore décidé quand elle sera en mesure de prendre de nouveaux dossiers. « Cela ne dépendra pas seulement de l'achèvement de l'opération de l'actualisation des anciens dossiers, mais de plusieurs autres facteurs organisationnels", a-t-il dit à APS sans en préciser la nature.
Tweet
Partager
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 22/03/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Sana Harb Aps
Source : www.maghrebemergent.info