Au moment où les pouvoirs publics misent sur le transport collectif pour faciliter les déplacements des citoyens et désengorger les grandes villes qui étouffent sous le poids d’un trafic routier ahurissant, à travers notamment la valorisation des prestations fournies, les transporteurs privés ne sont pas près de renoncer à leurs anciennes pratiques dès qu’il s’agit de préserver leurs intérêts.
En fait, ces derniers continuent de faire la pluie et le beau temps, au grand dam des usagers, habitués, désormais, aux volte-face des receveurs et conducteurs qui ne ménagent aucun moyen pour imposer leur diktat, voire malmener le client.
La question de la qualité de service est loin de figurer parmi les préoccupations du transporteur, tournées plutôt, vers le «dopage» des recettes de la journée. Le confort et le bien-être, un vain mot, pour l’usager.
Tous les jours que Dieu fait, les transporteurs privés font voir des vertes et des pas mûres aux usagers. Pour se déplacer en bus, le citoyen trouve beaucoup de difficultés. Il est même entravé dans sa mobilité à cause d’une couverture défaillante en bus. Le déplacement des citoyens dans les grandes villes et leurs périphéries se fait ainsi dans des conditions catastrophiques.
Le décor urbain nous offre une ambiance paradoxale qui persiste et qui renseigne, on ne peut mieux, sur le dysfonctionnement de l’activité: un trajet de 30 minutes qu’on parcourt en 3 heures, retards de départ et d’arrivée, bousculades, bus vétustes et ce n’est qu’une partie de toutes les anomalies relevées quotidiennement.
Samia D.
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Posté Le : 02/12/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: D.R ; texte: Samia D.
Source : elmoudjahid.com du dimanche 1er décembre 2013