Algérie

Algérie - Tourisme Saharien: l’appel de l’association ATLD de Béchar



Algérie - Tourisme Saharien: l’appel de l’association ATLD de Béchar


C’est un appel que de l’Association de tourisme, loisirs, échanges et développement (ATLD) de la région Saoura, à Béchar lance aux autorités pour intervenir et profiter de cette période de pandémie et de fermeture des frontières pour booster le tourisme saharien.

Pour Mohamed Dali, le représentant de l’Association, il est «nécessaire de penser à des dérogations pour faciliter les déplacements et les séjours touristiques dans le Sud aux touristes locaux, tout en respectant le protocole sanitaire imposé».

En ces temps de pandémie, le secteur agonise, même si un intérêt particulier est porté par les touristes locaux, explique Dali qui suggère des «mesures exceptionnelles». Il préconise entre autres la réduction des tarifs des billets d’avion vers le Sud. Jusque-là, s’exclame t-il, la décision de réduction de 50% des billets d’avion au profit des agences de voyages «n’a jamais été appliquée».

Il suggère aussi de lancer une réflexion pour aider les investisseurs porteurs de projets dans ce domaine. Ces derniers, dit-il, butent contre des obstacles administratifs et bureaucratiques.

«L’Etat doit accompagner et encourager les projets du tourisme, surtout que le problème essentiel se pose dans l’hébergement», explique le représentant de l’association.

Il interpelle d’ailleurs à la même occasion les autorités pour sauver les vieux ksour de la Saoura.

A Karzaz, Tabelbala ou à Beni Abbas, ces ksour qui constituent un patrimoine matériel inestimable seraient en voie de disparition.

«Il est urgent, dit-il, de lancer un plan de restauration de ces vieux ksour, en état de dégradation et qui peuvent servir comme lieux d’hébergement. C’est un musée que nous sommes en train de perdre».

Mohamed Dali pointe aussi du doigt le laisser-aller et le laxisme dont pâtissent le mouvement associatif et les agences de voyages. Statistiquement, il existe dans la région de la Saoura 12 agences de voyages alors que la plupart «sont fermées ou inactives». Dans tout le pays, 4.600 agences de voyages dont 3.000 au Sud, toujours selon Dali, sont agréées, mais se font finalement rares sur le terrain.

Les raisons ?

«Un manque flagrant de contrôle, de suivi, de rigueur et d’exigence du bilan s’installe de plus en plus», s’indigne-t-il.

Il espèrent voir l’activité touristique qui a perdu 500 milliards de centimes boostée prochainement, surtout avec la saison estivale avec la reprise des bains de sable.



Photo illustrative de l'article ajoutée par Akar Qacentina

N. O.


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