«Quelque 64 fellahs ont été inscrits en plus des fermes pilotes pour être retenus au titre du plan de culture du tournesol que notre pays compte intégrer cette année alors que cette option constitue un autre défi à même d’atténuer la facture alimentaire et l’autosuffisance en matière d’huiles végétales».
C’est ce qu’a déclaré un responsable à l’ouverture d’une rencontre régionale tenue dans l’enceinte de la salle des conférences de l’APW.
«Sur une superficie de plus de 350 hectares par rapport à plus de 32.000 fellahs et 450.000 hectares de terres agricoles que compte la wilaya de Tiaret, c’est peu, mais en amont, l’Etat voudrait booster la culture de cette plante oléagineuse à même de permettre une pérennité de sa transformation en huiles de table», a renchéri un autre qui nous a expliqué que «l’adhésion est libre».
C’est dans ce cadre que s’est tenue une rencontre régionale regroupant les 12 DSA de l’Ouest, les instituts spécialisés, les représentants de chambres d’agriculture, la direction régionale de l’OAIC, les banques et les agriculteurs pour expliquer les mesures d’accompagnement financières et techniques envisagées par le gouvernement.
Avantages liés à cette culture se déclinant, outre le prix de référence au quintal fixé actuellement à 3.000 dinars par l’opérateur économique CEVITAL, par l’octroi de primes dont celle induite par une éventuelle transformation à l’état brut.
«A l’échelle nationale, les objectifs tracés restent la culture d’une superficie de 45.000 hectares au Nord comme au Sud alors que l’Algérie dispose de 600.000 hectares/an de terres en jachère. L’expérience sera certainement déterminante dans un futur proche car elle permettra une réduction de l’ordre de 40% de l’importation de ces huiles et impactera positivement la facture qui avoisine les 600 millions d’euros annuellement» a rappelé d’emblée Mohamed El Hadi Sakhri, directeur central chargé de la production et de la régulation de la filière oléagineuse au niveau du MADR.
Le même responsable a déclaré que «des quantités de semences sont prêtes depuis le 6 avril dernier car livrées par l’importateur et ne subsiste que l’achèvement de quelques procédures pour en acheminer vers les coopératives de céréales et légumes secs partenaires incontournables dans ce processus».
Des expériences ont été tentées positivement dans un lointain passé dans la région, mais des voix ont soulevé, outre les aléas liés à la pluviométrie, des problèmes de la mécanisation. Avec toute cet accompagnement, ces primes, cette technicité prouvée par les laboratoires dont celui local de Sebaine et la possibilité de bénéficier du crédit RFIG, la culture du tournesol ne pourra que réussir.
Le défi est lancé.
Amellal Fawzi
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Posté Le : 19/04/2023
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Amellal Fawzi
Source : elwatan.dz.com du samedi 15 avril 2023