Algérie (Tiaret) - Le danger des puits illicites avec le risque de cross-connexion avec le réseau des eaux usées

La population de la wilaya de Tiaret, le chef-lieu en particulier, a vécu un été particulièrement éprouvant à cause d'un manque cruel d'eau potable.

Certains quartiers de la ville sont restés privés du précieux liquide jusqu'à un mois, voire plus. Une situation des plus pénibles qui a poussé de nombreux citoyens à acheminer l'eau par citernes moyennant des tarifs prohibitifs. Mais certains ont voulu profiter de cette situation pour procéder au creusement illicite de puits en plein centre-ville, au mépris de la loi.

Une opération de recensement de ces puits forés illicitement à l'intérieur du périmètre urbain a été effectuée, mais les services concernés n'ont pas communiqué sur les résultats de cette opération à ce jour. C'est le cas de ce puits creusé à quelques mètres d'une conduite principale d'eaux usées, au quartier du «terrain Boumediene» à proximité de l'école primaire «El Maâsmi».

Une commission mixte composée des services techniques de l'APC de Tiaret, la police de l'urbanisme et les services de la direction des ressources en eau, devait constater in situ le creusement illicite du puits sur un passage commun à la «cité du stade», et le danger d'une cross-connexion puisque le puits est foré à quelques mètres d'une conduite principale d'eaux usées.

Les habitants, plus de six mois plus tard, sont toujours en attente de la fermeture et le comblement du puits illicite pour conjurer tout risque de contamination par des maladies à transmission hydrique.


par El-Houari Dilmi