Algérie

Algérie (Tébessa) - Le problème de ramassage des déchets ménagers reste posé





Qu'est-ce qui fait que le dossier de la gestion du ramassage des déchets ménagers et autres déchets solides reste toujours posé?

Y a-t-il des défaillances quelque part, dans le traitement d'un volet aussi important que crucial que celui de la collecte des déchets amassés parfois sur la voie publique?

Une véritable plaie béante d'une laideur telle, portant un coup fatal à l'image du chef-lieu (et d'autres localités de la wilaya de Tébessa), quand on a le sentiment amer d'un recommencent sans fin, un coup d'épée dans l'eau, au vu de toute la gesticulation faite autour de la propreté de la ville, sans que cela s'observe d'une réalité de plus en plus affligeante, même les campagnes de nettoyage et collecte des déchets, au titre d'un bénévolat découragé par les actes d'incivisme caractérisé de certaines catégories de gens, que le vocable propreté du milieu ne vaut rien du tout.

L'autre jour, des jeunes et moins jeunes des Scouts algériens s'étaient portés volontaires dans une opération de nettoyage des places publiques et artères du centre-ville, munis de moyens dérisoires. La très active association «Amis de Tébessa» faisait le même travail bénévole. Sauf que tous ces efforts demeurent sans suite, à cause justement des comportements irresponsables, d'actes délibérés d'un éternel retour à la case départ, une relation des mêmes causes générant les mêmes effets.

«Je salis et c'est à toi de nettoyer et ramasser les ordures que je jette partout», autrement dit, «à défaut de nettoyer devant chez moi, mon insouciance de la chose publique me rend également nocif en devenant un facteur parmi tant d'autres, dans l'atteinte à la salubrité publique».

Certaines initiatives sont vouées à l'échec, comme celles de l'installation de centaines de bacs à ordures, dans des points sensibles de la cité. Oui, on continue de salir, allez voir du côté de la muraille byzantine, façade donnant sur le marché couvert, idem près et tout au long de la voie ferrée, du passage gardé de la rue du 11 Décembre jusqu'au marché improvisé des fruits et légumes sous le pont de Bab Zouatine, là, l'on s'interroge, attend-on une catastrophe de santé publique pour prendre les mesures qui s'imposent?

Et les exemples des négligences en matière d'hygiène publique n'en manquent pas.

Faites une virée dans quelques quartiers périphériques et vous verrez que la propreté est un vain mot. Même la création d'une entreprise autonome en charge de la collecte des ordures ménagères n'a pas abouti aux résultats escomptés. Une entreprise qui, peut-être par déficit en moyens, n'a pas résolu un tant soit peu le problème du ramassage quotidien des déchets.

Alors vous dites, que faut-il faire?

À notre humble avis, désormais il faudrait passer à la vitesse supérieure, responsabiliser les uns et les autres de leurs actes répréhensibles, rendre répressibles les auteurs de ces actes tant qu'ils constituent des risques pour l'ensemble de la collectivité.


Ali Chabana


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