Son PDG Abdelhamid Zerguine a indiqué aujourd'hui qu'une évaluation du dispositif de sécurité des sites pétro-gaziers du groupe public algérien, ainsi que de ses infrastructures, était actuellement « en cours ». Une révision de la loi de 1990 régissant la protection de ces sites n'est pas exclue, a-t-il laissé entendre, sans préciser la nature des modifications qui seraient introduites sur ce texte législatif.
Tirant la leçon de la prise d'otages dont le site de Tiguentourine (Amenas) a été récemment le théâtre, Sonatrach réfléchit à un nouveau dispositif de sécurité de ses champs pétroliers et gaziers. C'est ce qu'a annoncé aujourd'hui à la radio nationale Abdelhamid Zerguine, PDG du groupe pétrolier public algérien.
Le patron de Sonatrach a rappelé que la sécurité des infrastructures et des travailleurs du groupe et de ses partenaires étrangers était régie par une « loi datant des années 1990 ». Ce texte autorisé notamment les sociétés de gardiennage privées à prendre en charge la protection des sites pétroliers et gaziers.
Abdelhamid Zerguine n'a pas indiqué, en revanche, de quelle nature seraient les nouvelles mesures qui seront prises pour éviter la réédition du scénario de Tiguentourine. Il s'est contenté de dire que si révision de loi de 1990 il y a, la nouvelle législation sera appliquée « rigoureusement ».
Le PDG du groupe algérien a également annoncé qu'une évaluation du dispositif de sécurité actuel était « en cours » et qu'elle se menait « en collaboration avec les services de sécurité ». Il a précisé qu'en matière de protection des sites pétro-gaziers, Sonatrach était un simple « exécutant » et qu'elle ne ferait qu'appliquer la loi.
Pour rappel, l'attaque du site de Tiguentourine par 32 islamistes armés, le 16 janvier denier, a attiré l'attention sur le nécessaire renforcement de la sécurité des infrastructures pétro-gazières, non seulement en Algérie mais aussi dans d'autres pays. La Tunisie, par exemple, vient de prendre la décision d'affecter des « unités spéciales » à la garde de ses champs pétroliers et gaziers, notamment ceux situés sur la frontière tuniso-algérienne.
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Posté Le : 29/01/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Maghreb Emergent
Source : www.maghrebemergent.info