Comment l’Algérie peut-elle envisager de construire son avenir culturel et donc politique en l’absence de ce que fut la réalité de son passé ? Question cruciale à l’origine de ce livre qui suggère des réponses au regard de l’inscription de l’histoire dans le discours littéraire. Seize auteurs* ont prêté leur plume à ce premier balisage.
Un parcours même rapide de cet ouvrage montre comment les uns et les autres ont assumé à travers les époques et dans leur migration entre tradition orale et écriture, entre langue maternelle et langue étrangère, les ruptures généalogiques qui ont marqué l’Algérie, terre natale ou terre d’adoption.
Ainsi, en remontant loin dans le temps, et en considérant les expressions écrites autant que le patrimoine de l’oralité, sans distinction linguistique, ethnique ou confessionnelle, la pleine conscience d’une identité culturelle plurielle s’installe en toute légitimité.
*participants : Farida Aït Ferroukh, Roseline Baffet, Amina Bekkat, Slimane Benaïssa, Afifa Bererhi, Rachid Boudjedra, Beida Chikhi, Nabile Farès, Majid El-Houssi, Khedidja Khelladi, Dalila Mekki, Giuliva Milo, Youssef Nacib, Céline Saderi, Simone Rinaudo, Leïla Sebbar.
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Posté Le : 07/07/2010
Posté par : selma
Source : www.livre-algerie.com