Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a préconisé mardi à l'Union européenne (EU) la relance de plusieurs projets énergétiques à l'instar des gazoducs "TSGP" et "GALSI" et du projet "DESERTEC" ayant trait à la production de l'énergie solaire.Lors d'une conférence de presse animée conjointement avec son homologue portugais, Pedro Passos Coelho, à l'issue de la 4ème réunion algéro-portugaise de haut niveau, M. Sellal a indiqué avoir proposé au Portugal et à l'UE la relance de projets énergétiques en vue de répondre aux besoins de l'Europe dans ce domaine.L'Algérie a proposé à l'Europe -à la demande des pays européens qui ont exprimé le besoin de +sécuriser et de diversifier leurs approvisionnements énergétiques pour limiter la dépendance au gaz russe+- "la relance du projet du gazoduc "GALSI" devant relier l'Algérie à l'Italie via la Sardaigne et dont les travaux n'ont pas encore démarré".L'Algérie a, également, proposé la relance d'un autre "méga projet de portée stratégique, celui du gazoduc 'tSGP', en partenariat avec l'Union africaine (UA) dans le cadre du NEPAD. Le projet devra relier le Nigéria à l'Europe via l'Algérie.L'Algérie est le deuxième fournisseur de l'Europe en gaz après la Russie à travers trois gazoducs: deux via l'Espagne et un gazoduc qui alimente l'Italie.Le Premier ministre a, en outre, indiqué s'être entretenu avec son homologue portugais sur la possibilité de relancer le projet "DESERTEC", prévu avec l'Allemagne", ajoutant qu'il était possible de "produire une énergie solaire en Algérie et de la commercialiser en Europe".M. Sellal a souligné, à ce propos, que "l'Algérie a toujours respecté les conventions qui la lient aux autres pays, comme peuvent l'attester ses clients. "L'Algérie ne politise pas ses conventions économiques", a-t-il ajouté.Diversification des ressources énergétiquesPar ailleurs, M. Sellal a indiqué que "de nouvelles découvertes énergétiques sont enregistrées annuellement en Algérie et nous ne pouvons pas encore évaluer toutes nos réserves énergétiques souterraines". S'agissant du gaz de schiste, M. Sellal a indiqué que le but des opérations d'exploration était de "connaître les potentialités de l'Algérie pour les 15 à 20 prochaines années".Une réflexion est engagée, aujourd'hui, en Algérie sur les moyens d'exploitation de ces nouvelles découvertes d'hydrocarbures conventionnels, a-t-il précisé. "L'année passée, on parlait de réserves pour l'année 2025. Aujourd'hui et avec ces nouvelles découvertes, on parle de réserves pour l'année 2033, nonobstant l'augmentation de consommation interne", a expliqué M. Sellal."Aujourd'hui, l'Algérie oriente sa politique énergétique vers la diversification de ses ressources à travers ce qui est communément appelé 'bouquet énergétique'" ajoutant que l'Algérie "dispose de nouvelles centrales électrique grâce à l'énergie solaire".
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Posté Le : 11/03/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.maghrebemergent.info