Cette région du pays a fourni en valeur 18,3% de la production agricole nationale en 2012.
Le gouvernement s’attelle à relancer le processus de développement et à améliorer les conditions de vie des citoyens dans le sud du pays.
Pour concrétiser un tel objectif, un programme d’activités et une série de rencontres a été d’ores et déjà arrêté et confié à trois ministères à savoir l’Agriculture, l’Intérieur et les Ressources en eau.
Le département du Dr Benaïssa a été désigné pour cette action d’envergure car le secteur agricole peut servir de levier pour la réalisation d’un tel projet. Et comme toute opération projetée dans le domaine agricole nécessite une irrigation suffisante, l’Exécutif a impliqué le secteur des ressources en eau.
Pour une meilleure organisation, l’on a intégré dans cette initiative les collectivités locales.
C’est dire que tous les acteurs concernés de près ou de loin par cette décision gouvernementale doivent se préparer pour relever ce défi.
Ce challenge s’inscrit en fait dans le cadre de la politique du renouveau agricole et rural, fondée sur le principe de la complémentarité et mise en œuvre depuis 2006 par le ministère de l’Agriculture.
Le ministre de tutelle, le Dr Rachid Benaïssa soutient mordicus que la première force dans cette région reste l’homme. Il ne peut y avoir de croissance agricole sans la participation des agriculteurs eux-mêmes. Ce sont ces populations qui connaissent leurs propres territoires mieux que quiconque.
“Lorsque ce dernier est confiant, le reste peut être dépassé aisément. Le premier message que nous avons transmis aux agriculteurs du Sud au cours de nos récents déplacements, c’est de travailler ensemble selon le principe de la complémentarité. Le reste, c’est une question de dispositifs. D’autant plus qu’aujourd’hui tous les moyens nécessaires notamment financier, volonté politique, offre foncière… sont disponibles”, a affirmé Rachid Benaïssa, hier, sur les ondes de la radio Chaîne I.
Il a rappelé les actions entreprises dans le passé dans le Sud dont les résultats ont été jugés prometteurs. Avec l’assistance de la tutelle et la mise à leur disposition des moyens, les agriculteurs ont montré leurs capacités réelles.
Il a cité l’exemple de Ménéa à Ghardaïa où un opérateur a pu produire du maïs avec un rendement avoisinant les 85 quintaux à l’hectare.
Le maïs est un produit important car il est utilisé comme aliment de bétail pour les ovins, les bovins et même dans l’aviculture.
“L’on dénombre, actuellement, sur le territoire national, plus de 300 unités de production qui demandent du maïs et qui disposent même de capacités de stockage considérables. Celles-ci doivent nouer des partenariats gagnant-gagnant avec les producteurs”, a expliqué le ministre.
El-Oued a produit elle aussi plus de 36% de la production globale en pomme de terre.
Mieux, Rachid Benaïssa reste partisan de la liberté d’initiative pour peu que celle-ci s’inscrive en droite ligne avec le plan du gouvernement, visant à assurer une sécurité alimentaire pour le pays.
Convaincu plus que jamais de sa démarche, le Dr Benaïssa a avoué que si les agriculteurs exploitent les potentialités que recèlent leurs wilayas, ils pourront contribuer à l’avenir, à raison de 30% dans la production nationale. Cet apport des localités du Sud s’est situé en 2012 à 18,3%.
Pour le ministre, une large marge de progrès devrait être atteinte à l’avenir. Cette idée sera certainement développée lors de sa prochaine sortie qui le conduira bientôt vers la wilaya d’Illizi.
Badreddine Khris
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Posté Le : 06/02/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: Liberté ; texte: Badreddine Khris
Source : liberte-algerie.com du mercredi 6 février 2013