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Algérie - SECTEUR DE L’ENVIRONNEMENT À AÏN TÉMOUCHENT: Une station de traitement du lixiviat bientôt en activité



Algérie - SECTEUR DE L’ENVIRONNEMENT À AÏN TÉMOUCHENT: Une station de traitement du lixiviat bientôt en activité


L’entreprise publique de gestion des centres d’enfouissement technique de la wilaya de Aïn Témouchent s’apprête à accueillir, dès cette semaine, les entreprises économiques spécialisées dans la récupération et le recyclage des déchets, en particulier celles souhaitant signer des conventions de partenariat avec l’EPGCET pour l’acquisition de produits récupérés lors de l’opération de tri.

L’EPGCET (Entreprise publique de gestion des centres d’enfouissement technique) de la wilaya de Aïn Témouchent vient d’être renforcée avec une nouvelle station de traitement du lixiviat (jus des ordures ménagères) au centre d’enfouissement technique de Sidi Ben Adda.

Entrant dans le cadre de la préservation de l’environnement et de la lutte contre la pollution, cet important projet a atteint un taux d’avancement de 70%.

Selon des informations, les travaux sont menés sous l’égide de l’AND (Agence nationale de gestion des déchets) et le projet est inscrit au programme national du ministère de l’Environnement visant la réalisation de stations dans les centres d’enfouissement technique des déchets.

Sur ce sujet, Midoun Abderrahmane, chef de service technique à l’entreprise publique de gestion des déchets a précisé, dans une déclaration à la presse, que le traitement du lixiviat, une matière liquide que dégagent les ordures ménagères connue sous le nom de “jus des déchets”, sera assuré par ce genre de projet lancé par le ministère de l’Environnement au niveau national.

L’Algérie compte 33 opérations de traitement du lixiviat à travers le territoire national. À ce titre, la wilaya de Aïn Témouchent figure parmi les wilayas ayant bénéficié de ce type de projet mené sous l’égide de l’AND.

Dans le même sillage, l’EPGCET de la wilaya de Aïn Témouchent s’apprête à accueillir, dès cette semaine, les entreprises économiques spécialisées dans la récupération et le recyclage des déchets, en particulier celles souhaitant signer des conventions de partenariat avec cette entreprise pour l’acquisition des produits récupérés lors de l’opération de tri.

Cette opération revêt un caractère économique et environnemental important aussi bien pour l’EPGCET que pour le Trésor public.

“Nous avons invité les entreprises économiques privées spécialisées dans la récupération et le recyclage des déchets, sachant qu’actuellement on n’a pas encore procédé à la récupération, puisqu’on est avec les formalités et autres procédures réglementaires. Mais dès cette semaine nous accueillerons les entreprises économiques privées concernées, lesquelles sont invitées à se rapprocher de l’entreprise, dont le siège est à la cité administrative Mohamed-Meziane (1.000 Logts), pour s’informer sur cette opération”, a précisé Midoun Abderrahmane.

Il est utile de rappeler que lors d’une importante journée d’étude consacrée au plan de gestion des déchets, conformément à la convention-cadre signée entre le ministère de l’Intérieur et celui de l’Environnement, qui s’est déroulée au siège de la wilaya fin 2020, Karim Ouamane, directeur général de l’AND, a abordé la politique de gestion des déchets qui s’inscrit en droite ligne de la stratégie nationale environnementale (SNE), ainsi que du plan national d’actions environnementales et du développement durable (PNAE-DD) en matière de gestion des déchets ménagers intégrés et l’application de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM) qui s'applique aux propriétés soumises à la taxe foncière.

Le rôle des collectivités locales pour la réussite du plan de gestion a été alors mis en exergue, et il était question de l’élaboration d’un schéma directeur pour chaque collectivité locale, notamment celles qui sont en quête de ressources financières supplémentaires, à la faveur d’un accompagnement assuré par l’AND.

Rappelons qu’à la fin de 2020, la direction de l’environnement a recensé 41 points noirs liés aux décharges sauvages selon une étude menée par l’AND.

En ce qui concerne les communes qui disposent des conventions avec les centres de traitement des déchets, il leur est strictement interdit d’utiliser les décharges sauvages sur leurs territoires.

Les P/APC avaient saisi cette occasion pour exposer le problème du lixiviat qui est déversé par les camions de collecte des ordures sur le long de l’itinéraire tracé jusqu’à la décharge contrôlée.

De gros efforts ont été déployés depuis 2019 dans le cadre de l’éradication des points noirs et de la lutte contre l’émanation des odeurs nauséabondes, notamment avec l’acquisition d’un brumisateur ambulant, un équipement, le premier du genre dans la wilaya, destiné au traitement des odeurs qui émanaient des fosses et des bassins de traitement du lixiviat.




Photo: Aïn Témouchent figure parmi les wilayas ayant bénéficié du projet retraitement du lixiviat. © D. R.

M. LARADJ


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