Algérie

Algérie : Science sans culture



Si les tenants du pouvoir algérien, des deux sexes, visibles et ceux qui agissent dans les coulisses, voulaient suicider l’Algérie : terre, mer, sources d’eau, oueds, forêts, plage, vergers, peuple, chacals…, ne s’y seraient pas pris autrement. Quel est l’avenir d’un pays où : « le président de la république », les ministres, les préfets, les ambassadeurs, les gendarmes, les policiers, les douaniers, les directeurs généraux des banques, les juges, les imams, les présidents des APC., et des APW…, ne sont que des brigands, des coupeurs des routes et des pistes, des voyous sans vergogne, notoires, corrompus et complices ?



Malgré certains discours officiels vertueux, les entrepreneurs continuent à piller le sable des plages, des oueds et d’ailleurs. Les incendies de forêts ne s’arrêtent que lorsqu’il n’y a plus de combustibles. Les coupures d’eau et d’électricité, les pénuries de gaz, de pommes de terres et d’autres aliments de base…, sont monnaie courante. Le pouvoir algérien a imposé des misères : matérielle, culturelle et morale à ses sujets pour qu’ils lui soient soumis, du moins le croit-il.



En 1973, Abdelaziz Bouteflika, alors ministre des affaires étrangère, qui se trouvait à Paris, déclarait devant un parterre de journalistes : « …A l’horizon des années 80, le niveau de vie des algériens sera identique à celui des pays occidentaux industrialisés… ». Durant les années 80, Chadli Ben Djérid, «Président providentiel », selon les médias algériens, aussi déclarait-il dans un discours télévisé, les algériens s’en souviennent : « …Tous les pays ont des problèmes. Un pays sans problèmes n’est pas pays. Grâce à Allah, l’Algérie en a le moins ».


Où sommes-nous par rapports ces discours lénifiants, qui n’avaient point manqué de relais dans les médias algériens ?


Pendant la décennie 1975-1985 ont été marquées par un pétrole qui portait bien son nom d’or noir. Les algériens étaient à peine 18 millions de sobres et patients sujets. Les tenants du pouvoir et leurs rabatteurs politiques, médiatiques, syndicaux, associatifs, estudiantins…, tenaient des discours rassurants, vantant les vertus de la médecine algérienne, produit d’un « socialisme spécifique » scientifique », « gratuite », disaient-ils.


Sauf les victimes »de mort subite, tous les grands commis de l’Etat algérien, leurs familles et leurs « Recommandés » et autres bénéficiaires de passes droits, en cas de malade réelle ou imaginaires accourent vers des hôpitaux parisiens, notamment le Val-de-Grâce s Paris une prise en charge à 100% en main, pour s’y faire examiner et, éventuellement, se soigner. Si cette première phase est souvent discrète, leur retour en Algérie entre quatre planches est souvent outrageusement médiatisé.



Dans les années 90, j’avais connu un homme, un quinquagénaire, père de 5 enfants, malade d’un cancer qu’il a importé. Le médecin qui lui avait annoncé la mauvaise nouvelle lui avait détaillé la suite. « Tu deviendras aveugle ! ». « Tu souffriras !» « Tu connaitras l’enfer ! », avait-il insisté.



Hier matin (1er mars 2013) j’ai rencontré un haut fonctionnaire algérien de 35 ans. Il a une tumeur de cerveau. Le médecin algérien qui lui a annoncé la mauvaise nouvelle suite à un examen SCANNER :



« Vous avez un crocodile dans la tête. »



Le patient feint de ne pas comprendre. Le Médecin poursuit : « Vous avez une tumeur maligne qui vous dévore le cerveau. »


Avant d’être une science, la Médecine est aussi une culture. A en juger par l’état de désordre, de crasse des hôpitaux algérien, par la dégaine de leurs médecins et leurs personnels soignant, l’Algérie se trouve dotée de structures médicales mais sans culture qui doit aller avec. Des médecins algériens privés avortent clandestinement dans leur clinique et se débarrassent des avortons dans des sacs poubelles tout comme un déchet ordinaire.



A n'en pas douter, beaucoup de médecins algériens ont la science médicale sans culture qui va avec.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)