Algérie - Energies renouvelables

Algérie - Salon de l’électricité et des énergies renouvelables: Les capacités des entreprises algériennes mises en valeur



Algérie - Salon de l’électricité et des énergies renouvelables: Les capacités des entreprises algériennes mises en valeur


La troisième édition du Salon de l’électricité et des énergies renouvelables (SEER), qui a ouvert ses portes hier lundi, au Palais des Expositions des Pins-Maritimes (Safex), à Alger, sous le patronage du ministre de l’Energie, a rassemblé différents opérateurs du domaine de l'électricité. Mais ce qui a retenu le plus l’attention, c’est la place accordée à la politique des énergies renouvelables. Au même titre que les opérateurs étrangers, les sociétés privées algériennes étaient présentes. L’opportunité étant de présenter les dernières innovations et l’échange entre professionnels, mais aussi la proposition de solutions dans le domaine des énergies renouvelables.

Abdelhalim Benyellès - Alger (Le Soir) -

Le P-dg de la Sonelgaz, représentant du ministre de l’Energie, l’a bien souligné au cours d’un point de presse, en marge de la visite des différents stands des fabricants d’équipements, distributeurs, bureaux d’études, fournisseurs d’électricité et installateurs, insistant à l’occasion sur la place accordée à l’énergie renouvelable dans le programme gouvernemental. Ce qui représente, selon lui, un grand défi économique.

«Ce défi économique des énergies hors hydrocarbures, qui met fin aux dangers écologiques, est considéré comme une troisième Révolution industrielle», a dit le P-dg de la Sonelgaz.

Parlant de l’avenir, il a insisté sur la production de l’énergie solaire locale en Algérie. Mais évoquant les efforts entrepris jusque-là en Algérie dans le domaine des énergies renouvelables, le représentant du ministre de l’Energie a cité le contrat de partenariat pour la fabrication des turbines, signé avec le géant américain General Motors, qui a généré la création d’une nouvelle société (GEAT), qui fabriquera «la première turbine algérienne» cette année.

Cet événement économique, organisé par la société Advision El Djazaïr, sous le thème «L’économie d’énergie», a accueilli les fabricants de matériel électrique, de moteurs énergétiques destinés à l’industrie, ainsi que des exposants nationaux de centrales électriques de haute tension et des postes transformateurs.

Une société privée algérienne, activant depuis une dizaine d’années, a exposé une nouvelle technologie solaire destinée à l’agriculture et l’irrigation. Son représentant, qui a exposé les panneaux solaires et d’autres matériels liés à l’électricité, a déclaré que la spécialité de son entreprise est le développement de l’énergie renouvelable par les procédés de panneaux solaires, appelés à développer l’agriculture dans le Sud algérien.

Le même opérateur économique lance un appel aux autorités publiques afin «de faire confiance aux opérateurs nationaux». C’est l’occasion pour lui de poser le problème de la conception des cahiers des charges qui n’avantagent en rien les parts de marché des entreprises locales face à la concurrence étrangère, citant notamment les sociétés chinoises. Disposant de tous les atouts de production d’énergie solaire dans le sud du pays, il lance un appel au ministère de l’Energie afin d’adopter une politique d’investissement qui encourage les nationaux à se lancer dans les grands projets d’énergie renouvelable.

Plus explicitement, un cadre de cette même société dira qu’il faudrait adapter les cahiers des charges selon des «critères rationnels», qui prennent en compte les capacités des nationaux. Pour preuve, il a déclaré que son entreprise dispose de capacités de réalisation du grand projet de 150 mW du Sud composé de 7 lots, lancé dernièrement par la Sonelgaz.

«Nous disposons de capacités pouvant aller jusqu’à 100 mW en matière d’installation de panneaux solaires», a-t-il fait savoir.

Du reste, pour les grandes entreprises algériennes activant dans le domaine du développement des énergies renouvelables, la revendication a été unanime. Elle réside dans leur implication dans le vaste programme gouvernemental de transition énergétique ,par des facilitations d’octroi de marchés, à commencer par la révision des conditions contenues dans le cahier des charges et les facilitations.

Autant dire également que le représentant du ministre de l’Energie s’est enquis ,sur place, de la situation de ces entreprises et constaté l’envergure de leurs capacités.


A. B.
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