Algérie

Algérie ' Retour à la normale dimanche au complexe SNVI après une paralysie due... aux moustiques



Algérie ' Retour à la normale dimanche au complexe SNVI après une paralysie due... aux moustiques
La situation revient progressivement à la normale à zone industrielle de Rouïba paralysée par une invasion de moustiques... Les travailleurs de la SNVI, les plus touchés par l'invasion, reprendront dimanche le chemin de l'usine dès dimanche. Le ministère algérien de la santé souligne que cette prolifération ne « ne prête pas à l'inquiétude ». Les investigations menées indiquent "qu'il n' y a aucun danger", a-t-il indiqué dans un communiqué.
Aucune indication ne confirme qu'il s'agit d'une espèce de moustique nouvelle ou inconnue. Il s'agit probablement de moustiques ordinaires qui transmettent un agent contaminant, selon les premiers éléments de l'enquête épidémiologique. « Les travailleurs de la SNVI vont reprendre du service dès dimanche prochain », a indiqué ce jeudi Amar Kessi, délégué syndical de l'Union locale de Rouïba, de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). L'Entreprise nationale des véhicules industriels (SNVI), sise à la zone industrielle de Rouïba (est d'Alger)a connu une paralysie de deux jours (mercredi et jeudi) à cause d'une invasion de moustiques. L'usine a été fermée « à titre préventif », d'un commun accord entre la direction et le syndicat des travailleurs, précise le syndicaliste dans une déclaration à Maghreb Emergent. Les travailleurs piqués par ces insectes, présentaient des gonflements et des rougeurs, des maux de tête et des vomissements, ajoute-t-il. Ces signes se sont manifestés, il y a quelques jours, sur certains des ouvriers de zone industrielle de Rouïba et de Reghaïa admis à l'hôpital avant de repartir chez-eux, indique M. Kessi. La situation a empiré de jour en jour, avant d'aboutir à la décision de l'arrêt de travail de deux jours pour l'ensemble des travailleurs de la SNVI. Les autorités sanitaires ont mené une enquête épidémiologique et procédé à la démoustication du site de l'entreprise. Les premiers signes de l'épidémie sont apparus après les premières pluies au début de ce mois, note le syndicaliste.
Le lac de déversement y est pour quelque chose
« Les ouvriers ne sont pas tous égaux devant cette épidémie. Beaucoup de travailleurs de l'entreprise n'ont pas été touché. En revanche, des ouvriers des entreprises de voisinage, à l'image de la GTP, une filiale de Sonatrach ont été atteints», explique notre interlocuteur. Selon le ministère de la santé, les travailleurs de la SNVI piqués, au nombre de 306 au 12 septembre ont été « auscultés et n'ont montré aucune altération de leur état de santé et aucun d'entre eux n'a nécessité une hospitalisation". Les investigations ont montré « l'existence d'une zone de stagnation d'eaux usées réunissant les conditions propices en tant que gîte de prolifération des moustiques", lit-on dans le communiqué. Le ministère de la santé souligné que le « strict respect des règles d'hygiène et de préservation de l'environnement est la meilleure des préventions contre ce type de phénomène", a conclu le communiqué. Un constat confirmé par un responsable de l'équipe qui mène l'enquête. S'il dit ignorer les raisons qui ont rendu ces moustiques « ordinaires » aussi virulentes, il est certain « que le petit lac où sont déversés les déchets industriels y est pour quelque chose ».
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