Algérie (Relizane) - La ville se noie dans la densité de la circulation automobile

La ville de l’Antique Mina se noie de plus en plus dans la densité et les tracasseries de la circulation qui, d'ailleurs, préoccupent responsables et citoyens d'une ville qui a connu un bond démographique important, exactement depuis 1984 lorsqu'elle a pris le rang de chef-lieu de wilaya.

La situation est devenue insupportable. Même avec le départ des estivants, et bien que les embouteillages aient quelque peu diminué, il demeure néanmoins que la situation est encore insoutenable. C’est pour dire que le trafic routier à Relizane est depuis les cinq dernières années devenu un véritable casse-tête pour les conducteurs, voire un enfer au quotidien.

Le nombre de voitures en circulation attire spontanément le visiteur qui entre pour la première fois à la ville, où il est quasi impossible de circuler aux heures de pointe ou de trouver une place de stationnement.

L'exode rural, le boom démographique, le titre ou rang de wilaya sont les causes de cette situation. Aussi, le phénomène des charrettes des commerçants ambulants aggrave la situation et dérange énormément la circulation.

En attendant que de vraies mesures soient prises un plan antibouchons s’impose pour Relizane, afin de définir les points noirs et prendre les mesures adéquates permettant d’éviter les accidents, notamment à la veille de la rentrée scolaire et sociale qui s’annonce rude pour les usagers des routes.



A. Rahmane