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Algérie-Réalisation prochaine d'un bureau de transfert technologique au Cyberparc de Sidi Abdallah



Un projet de réalisation d'un bureau de transfert technologique sera lancé courant 2013 au Cyber parc de Sidi Abdallah (Alger), avec l'appui de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), a affirmé mardi à Alger un représentant de cette institution internationale.
Ce projet, dont la réalisation s'étalera sur une durée de 26 mois pour un investissement de 460.000 de dollars, sera financé par les bailleurs de fonds comme la Banque africaine de développement (BAD) et éventuellement la Banque islamique de développement (BID) ainsi que la Banque mondiale (BM), a indiqué à l'APS, Ali Jazairy, chef de l'unité de l'innovation et du transfert technologique à l'OMPI.
Un accord cadre, qui constitue la première étape de cette opération, sera prochainement signé par l'Algérie et l'Organisation basée à Genève.
Il sera supervisé par le ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement ainsi que l'Institut national de la propriété industrielle (INAPI), a précisé M. Jazairy en marge de la deuxième consultation régionale de l'OMPI sur le transfert technologique (TT) qui se déroule à Alger.
"Il s'agit d'un projet pilote initié par l'OMPI dans cinq pays de la région Afrique du Nord et du Moyen Orient (Mena) à savoir l'Algérie, la Tunisie, le Maroc, l'Egypte et la Jordanie", explique-t-il. "Ayant été déjà lancé en Tunisie, le projet a connu du retard en raison de problèmes de financement par la BAD. Donc, il a tardé à mûrir et à voir le jour et c'est pour ça qu'on a perdu du temps", a ajouté le représentant de l'OMPI.
M. Jazairy a, par ailleurs, souligné que cette initiative "sera au profit des jeunes algériens innovants notamment ceux de l'incubateur de Sidi Abdallah. C'est là tout l'intérêt du transfert technologique".
Par ailleurs, l'enregistrement de marques nationales auprès de l'INAPI connaît une évolution annuelle de l'ordre de 10%, a indiqué le directeur général de cette institution, Abelhafid Belmehdi. "Ceci démontre que les entreprises algériennes s'intéressent davantage à la protection de leurs marques et dans un souci d'être plus compétitifs sur le marché et avoir un niveau important de concurrence loyale", a-t-il souligné.
En outre, l'enregistrement de marques internationales connaît, de son côté, une évolution remarquable en raison de la croissance du volume du commerce international en Algérie. Ainsi, la France vient en tête de liste, suivie par les Etats-Unis et la Grande Bretagne, alors que les pays arabes demeurent en positions relativement éloignées à l'image de la Tunisie et les Emirats Arabes Unis, selon le directeur général de l'INAPI.
La rencontre de ce mardi est la deuxième du genre après celle tenue en 2012 à Singapour. Elle a pour objet de proposer une stratégie visant à améliorer le transfert technologique entre les pays industrialisés et ceux en voie de développement.
APS
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