Algérie

Algérie Poste : la tension baisse Oran : les autres articles



Les travailleurs d'Algérie Poste en grève depuis plus d'une dizaine de jours, ont repris timidement leur travail le courant de la semaine dernière.
Une reprise qui, paradoxalement, s'est faite sans grande affluence des usagers de la poste. En effet, à l'instar de tous les bureaux de la wilaya, celui d'Es-Sabah n'a pas connu la grande foule. Jusqu'à onze heures du matin, une dizaine, tout au plus une quinzaine de chèques postaux seulement ont été réglés par les préposés aux guichets. Cette situation était due, selon une source proche de ce bureau postal, au «non-virement des salaires des enseignants ainsi que les autres agents de l'état par les services des comptes courants postaux.»
En effet, le dépit se lisait chez certains usagers qui avant même de consulter leurs nouveaux avoirs ont rempli leurs chèques, habitués pour leur part à voir leurs comptes respectifs alimentés durant cette période et qui se sont vus signifier un solde négatif.
Les plus heureux sont sans conteste les retraités qui désespéraient à l'approche de la date butoir du 22 janvier de pouvoir percevoir leurs pensions. «Nous sommes venus seulement pour constater de visu la reprise du travail de ces postiers dont dépend notre situation financière» indiqueront des retraités venus en groupe en visite des lieux. Les travailleurs de l'agence postale de Hai Sabah, comme l'a souligné notre source ont repris certes leurs activités à l'instar de leurs autres collègues, mais dans des conditions de travail particulières. En effet, cinq postes de contrôles (P C) en panne depuis plusieurs jours et signalés pourtant à la Direction n'ont toujours pas été réparés privant ainsi les agents de cet outil de travail indispensable et pénalisant de surcroit les usagers contraints d'attendre dans une file interminable, notamment les jours de grande affluence.
Autre mauvaise condition de travail que dénonce notre source est cette odeur nauséabonde qui se dégage des eaux usées qui débordent des toilettes obstruées donc fermées à l'usage du personnel.


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