Les gaz d’échappement de véhicules deviennent de plus en plus une menace pour les urbains, contraints à ignorer ou dans les meilleurs des cas, cohabiter, avec toutes ces particules, générées, par la masse d’engins en circulation qui se propagent dans l’air.
La pollution atmosphérique gagne nos grandes villes. Les fumées qui ressortent des pots d’échappement des véhicules ne choquent plus. Elles font même partie du lot des désagréments des urbains.
En dépit de l’existence de textes de lois qui mettent en exergue l’intérêt de la protection de l’environnement, les atteintes à ce dernier sont nombreuses et se répercutent sur le cadre de vie mais aussi notre santé et notre bien-être.
Tous les jours que Dieu fait, les habitants des grandes agglomérations, en effet, sont vite envahis, dès qu’ils pointent leur nez dehors, par les émissions toxiques, à la longue banalisées.
L’inhalation de ces substances dangereuses est désormais un fait si l’on sait que la consommation nationale de carburant dépasse les 10 millions de tonnes par an.
Pis encore, le recours à l’utilisation de carburant propres, à l’instar du GPL reste limitée, en dépit des multiples actions entreprises par Naftal pour inciter les conducteurs à opter pour cette alternative.
Selon les résultats d’une étude récente réalisée pour le ministère de la Santé, 2.500 personnes meurent annuellement suites à des complications respiratoires dues aux gaz d’échappement. La forte concentration de véhicules et la circulation automobile en général, dans les grands centres urbains un facteur d’aggravation du risque.
Le parc automobile national est constitué à plus de 50 % de véhicules roulant au gasoil. L’inhalation des gaz d’échappement, plus particulièrement ceux des moteurs diesel, présente des risques pour la santé des personnes habilitées à conduire ou à intervenir sur des véhicules routiers.
Aujourd’hui, il est établi que le niveau de pollution produit à l’échappement des véhicules routiers et des engins présente des risques plus ou moins élevés en fonction des sites, de la fréquence du fonctionnement et de la densité des véhicules.
La qualité de l’air que nous respirons est loin d’être irréprochable avec un parc de véhicules qui a explosé, ces dernières années, sans oublier que ce même parc continu à compter des engins dont l’âge a largement dépasse les 15 ans.
L’utilisation du GPL et de l’essence sans plomb ainsi que le retrait de la circulation des véhicules vétustes est fortement recommandée pour éviter la dégradation de l’air dans les grandes villes ou plutôt pour que l’air que nous respirons répondent aux normes.
Samia D.
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Posté Le : 19/11/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: D.R ; texte: Samia D.
Source : elmoudjahid.com du mardi 19 novembre 2013