Les associations des parents d’élèves indiquent que 50% des élèves ont obtenu la moyenne de 10/20, dans tous les paliers.
Les résultats scolaires du premier trimestre ont enregistré une «légère» amélioration, selon l’appréciation de l’Union des associations des parents d’élèves, Ahmed Khaled. Cela, comparativement à ceux de la même période de l’an dernier.
Les parents d’élèves indiquent que 50% des élèves ont obtenu la moyenne de 10/20, dans tous les paliers. Le taux était de 40% à la fin du premier trimestre de 2010.
L’association dénonce les difficultés dressées par les responsables des établissements empêchant les représentants de l’association d’accéder aux résultats.
«Notre étude a concerné uniquement les établissements de 17 wilayas. Les résultats ont été communiqués également par des syndicats du secteur», précise M. Khaled.
Cette «légère amélioration» n’est pas pour rehausser le tableau des résultats, puisque les parents d’élèves s’inquiètent du rendement de leurs enfants en maths, en physique et en langues étrangères.
La majorité des enfants scolarisés dans les trois paliers primaire, moyen et secondaire ont obtenu des résultats «catastrophiques» dans les matières précitées.
Selon l’Union des associations des parents d’élèves, plus de 70% des élèves n’ont pas obtenu la moyenne de 10 sur 20 dans les épreuves de français et d’anglais.
«Les résultats sont encore plus inquiétants concernant les maths et la physique», s’alarme M. Khaled.
Selon les chiffres fournis par les associations des parents d’élèves, plus de 80% des élèves ont eu moins de 10 dans ces deux matières scientifiques.
Les conditions «difficiles» constatées au niveau des régions déshéritées pourraient expliquer en partie le mauvais rendement des élèves contraints, épuisés, de se déplacer de leurs domiciles jusqu’au lieu de scolarité. Leur énergie est épuisée avant même de s’installer sur le banc de la classe. Ces élèves ont, généralement, des repas qui ne couvrent pas leurs besoins pour affronter un après-midi chargé. En l’absence de moyens de transport consacrés au ramassage scolaire et de cantines, c’est le rendement de ces enfants qui est affecté.
«Nous lançons encore une fois un appel au ministère pour la prise en charge de ces lacunes», lance M. Khaled.
Les élèves sont également confrontés aux conséquences du manque d’enseignants. Ainsi, un élève «privé» de cours pendant une bonne période de l’année scolaire ne peut continuer le processus programmé par la tutelle l’année suivante.
La compréhension de certains cours est sérieusement compromise, puisque dans le programme scolaire, il n’a jamais été question de combler les cours non dispensés par le passé. Le manque d’enseignants représente une des inquiétudes principales des parents.
«Dans certains établissements, des professeurs de maths et de français font défaut et la tutelle ne semble pas préoccupée par ce phénomène vécu même dans la capitale», s’inquiète le représentant des parents d’élèves.
Fatima Arab
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Posté Le : 20/12/2011
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Fatima Arab
Source : El Watan.com du mardi 20 décembre 2011