Les ministre des Travaux publics et de l’aménagement du territoire et de l’environnement, respectivement Amar Ghoul et Chérif Rahmani, ont annoncé, dimanche à Blida, le lancement "officiel" de la première partie (Blida-Ghardaia) du grand projet structurant de la pénétrante autoroutière nord-sud (Alger-Aïn Guezzam).
La première partie de ce projet structurant traverse les territoires des wilayas de Blida, Médéa, Djelfa, Laghouat et Ghardaïa, ont précisé les ministres lors d’une journée d’information organisée pour expliquer cet important projet autoroutier d’une longueur de 1013 km.
Le ministre des Travaux publics, tout en rappelant que ce projet, s’inscrit dans le cadre du programme du président de la République et des plans de l’aménagement du territoire à l’horizon 2030, a estimé que celui-ci fait partie des "importants acquis que retiendra l’histoire de l’Algérie moderne".
"Ce grand projet, qui sera réalisé sur le couloir de la route nationale n°1 (RN1), est multidimensionnel", a précisé M. Ghoul, en mettant en exergue ces dimensions territoriale, économique et touristique, notamment.
Il a ajouté que ce projet, une fois achevé, contribuera au désenclavement des régions qu’il traversera, notamment celles situées dans les Hauts Plateaux et dans le Sud.
Précisant que dans un premier temps les travaux de la pénétrante autoroutière porteront sur le tronçon la Chiffa-Berrouaghia, d’un linéaire de 90 km (y compris les pénétrantes), et pour lequel une enveloppe financière de 85 milliards de dinars a été allouée, M. Ghoul a indiqué que ce tronçon est "le plus difficile" au regard, a-t-il expliqué, de son relief, car traversant des oueds et des zones montagneuses.
Le ministre a indiqué, à cet égard, que ce tronçon comporte six (6) grands tunnels dont un de 1850 m de longueur, et 76 ponts dont des viaducs, ajoutant que les abords de ce tronçon seront dotés d’aires touristiques et environnementales afin, a-t-il dit, que cette autoroute puisse accomplir sa mission "comme il se doit".
Le ministre de l’Aménagement du territoire et de l’environnement, a, de son côté, indiqué que ce projet qui vise à relier le nord de l’Algérie à son sud, entre dans le cadre de l’"équilibre territorial".
M. Rahmani a affirmé, par ailleurs, que ce projet contribuera, dans une large mesure, à la diminution des "dysfonctionnements" entre les wilayas et à assurer une dynamique nouvelle à l’économie.
Outre l’autoroute Alger-Aïn Guezzam (wilaya de Tamanrasset), aux frontières avec le Niger, soit une distance de 3000 km, celles-ci concernent également l’autoroute Oran-Bordj-Badji Mokhtar (wilaya d’Adrar), aux frontières avec le Mali et l’autoroute Skikda-Djanet (wilaya d’Illizi) aux frontières avec la Libye.
Ces trois (3) projets, qui traverseront 40 wilayas, devront s’achever à l’horizon 2030.
Ce réseau structurel de routes sera entrecoupé de plusieurs pénétrantes et routes parallèles dans l’objectif de relier les régions nord, sud, est et ouest du pays (autoroute Est-Ouest). L’ensemble des ces routes seront reliées aux ports, aéroports et chemins de fer afin de mettre en place un réseau d’infrastructures homogène et complémentaire.
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Posté Le : 10/04/2012
Posté par : infoalgerie
Source : maghrebemergent.com