Pour ceux qui ont émis des doutes sur l'avenir de la Coordination nationale des libertés et de la transition démocratique (CNLDT) la réponse est tombée, avant-hier, à travers un communiqué rendu public à l'issue d'une réunion tenue au siège du mouvement Ennahda et ayant regroupé les chefs de l'opposition.
La CNLDT résume en cinq points de vue tout ce qu'il y a lieu de faire pour éviter au pays de sombrer dans le chaos.
En premier lieu, on réitère «le principe immuable» de la plateforme de Mazafran, en l'occurrence l'engagement d'une solution politique urgente avec la participation de toutes les forces politiques et sociales du pays.
A propos des développements intervenus sur la scène politique nationale, abordés au 2e point de son communiqué, la CNLDT dénonce «la fuite en avant» du pouvoir et considère que «la situation que traverse le pays a atteint un seuil dangereux», non sans prévenir d'une dégradation rapide sur les plans politique, économique et social à cause de la paralysie au sommet de la pyramide de l'Etat.
Puis, l'on arrive «au constat d'échec reconnu par le pouvoir lui-même» et «le recours aux solutions de rafistolage qui s'avèrent des manœuvres initiées pour gagner du temps qui ne font qu'accentuer davantage la crise», estime-t-on.
Et, face à l'appel du pouvoir plaidant pour un resserrement des rangs, l'opposition rappelle qu'elle a proposé, dans ce sens, une feuille de route depuis la conférence de Mazafran afin d'éviter au pays les dangers qui le guettent, bien sûr sur la base d'une «transition démocratique négociée entre toutes les composantes de la société».
La situation économique, particulièrement le spectre d'un retour à l'endettement, a été le point avec lequel la CNLDT a conclu l'analyse de la situation traversée par le pays.
A ce propos, «on met en garde contre les retombées néfastes d'un recours à l'endettement qui hypothéquerait la souveraineté de l'Etat de ses richesses et de sa décision politique», tout en accusant le pouvoir «d'avoir provoqué la faillite du Trésor public avec des projets chimériques et des programmes qui n'obéissent à aucun contrôle».
Estimant au bout que «c'est le citoyen qui paie les pots cassés de cette politique».
Les participants à cette réunion ont, en dernier lieu, pris la décision d'engager plusieurs actions politiques sur le terrain. Sans plus de précision ni sur les dates ni la nature ces actions.
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Posté Le : 08/09/2015
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: launedalgerie.com ; texte: Abdelkrim Zerzouri
Source : Le Quotidien d'Oran du mercredi 2 septembre 2015